Corrigeur est une marque européenne déposée
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Les mots corrigeur et corrigeuse n’existent pas. L’Académie française reconnait tout au plus un surnom de métier dans le cadre de l’imprimerie d’antan. J’en ai fait une marque européenne déposée pour singulariser mon cabinet d’expertise littéraire de correction-relecture et de techniques PAO des livres brochés, livres électroniques, et couvertures.
Généralité
Étymologie des mots corrigeur et corrigeuse
Corrigeur, dont Le Corrigeur © a tiré son nom il y a quelques années, provient du surnom donné à l’ancien typographe spécialisé qui était chargé de corriger les épreuves dans l’imprimerie d’antan. Ce surnom dérive bien sûr du verbe corriger.
Corrigeur est un mot qui avait disparu des dictionnaires Larousse en 1998 et parfois depuis 1950 dans les autres dictionnaires. La définition actuelle de l’Académie française est dérivée d’un mot datant du xive siècle. Bien que ce surnom était de moins en moins employé, le terme a toutefois été repris pour la neuvième édition du dictionnaire en cours de rédaction depuis 1935.
Corrigeur, corrigeuse. Substantif, imprimerie. Ouvrier, ouvrière chargé(e) d’exécuter les corrections indiquées sur épreuve par le correcteur.
Nouveau manuel de typographie publié par Émile Leclerc en 1932 p. 108.
- Terme
- Étymologie
- Corrigeur
- Corrigeur vient du verbe « corriger » issu du latin classique corrigere : corriger.
- Corrigeuse
- Corrigeuse vient du mot « corrigeur ». Il a été introduit en 1992 dans le cadre de la féminisation des mots.
- Corriger
- Au xiiie siècle, deux formes prédominaient : corregier et corrigier. Elles se transformèrent en corriger et corrigier entre le xive et le xve siècle, pour finalement ne conserver que corriger du xvie siècle à nos jours et son dérivé corrigeur.
Histoire du métier de typographe corrigeur
Dans l’histoire de l’imprimerie, le corrigeur était un ouvrier typographe qui intervenait après le travail du correcteur.
-1000, les premiers correcteurs-relecteur
Historiquement, les métiers de relecteur-correcteur (on dit aussi « réviseur ») sont apparus en même temps que les ateliers de reproduction de textes.
Les premiers témoignages datent de 1000 ans avant Jésus-Christ. C’était alors le règne du roi d’Israël Ihbaal, du roi de Babylone Eulma shakin-shumi, du roi légendaire d’Irlande Nuadu Finn Fáil, ou encore du roi de la dynastie chinoise Zhou Muwang. Le correcteur était le patron, et son employé le corrigeur, chargé de la basse besogne consistant à enlever physiquement la faute d’orthographe détectée dans les contrats d’inventaire des riches caravaniers, des horoscopes ou encore des œuvres littéraires telles celle du Grec Homère.
1500, Érasme, le premier correcteur de renom
Érasme était le fils illégitime d’un prêtre et d’une fille de médecin. Son nom d’origine aurait été Geert Geerts, ou encore Gerhard Gerhards, mais cela n’est pas prouvé. Bien qu’il soit né à Rotterdam, sa famille était sans doute plutôt de Gouda. Il devint le chanoine régulier de saint Augustin et est considéré comme l’un des grands humanistes européens.
1600, le typographe corrigeur
L’écrivain fournissait son manuscrit à la secrétaire de l’éditeur. Elle le récrivait sans fautes puis l’éditeur transmettait les feuilles à un imprimeur qui les donnait alors à un ouvrier typographe surnommé le singe. Celui-ci composait à la main une mise en page sur des plaques que l’on appelait épreuves. Il assemblait pour cela tous les caractères un à un en les piochant dans des casiers regroupés en ensembles que l’on appelait casses : le haut de casse situé en hauteur et le bas de casse en bas. Il était aidé dans cette tâche par un apprenti : l’éculeux. Un autre typographe, surnommé l’ours, tirait ensuite un exemplaire de l’impression qu’il donnait à son chef.
Ce responsable était un cadre que l’on nommait le correcteur. Celui-ci réalisait un contrôle qualité de la mise en page et de l’orthographe puis il indiquait à un autre ouvrier typographe, très expert, le corrigeur, en écrivant directement sur les épreuves, les erreurs et les coquilles à corriger. Le corrigeur exécutait alors des prodiges à la Macgyver avec un simple Opinel pour réaliser toutes les corrections demandées. Les quatre compères travaillaient ainsi de concert à l’élaboration de l’œuvre telle que l’avait voulu l’auteur.
1800, Charles Fourier, le philosophe correcteur
Charles Fourier était un marchand de drap aisé. Il s’adonnait également à la philosophie, à créé l’École sociétaire, est à l’origine du mot féministe, et il était réputé pour la qualité de sa correction.
1900, les correcteurs indépendants et le début de la fin des corrigeurs
Parmi les correcteurs célèbres, on trouve Bernhard Stempfle le correcteur de Mein kampf qu’Hitler fit assassiner lors de la nuit des longs couteaux, Doringe pour Georges Simenon, et Marie Canavaggia pour Céline.
Parmi les personnages de fiction, on trouve dans Le château de ma mère de Pagnol, le père d’Isabelle Cassignol, alias De Monmajour. Il était correcteur au Petit marseillais. Ce personnage fut inspiré par le père d’Isabelle Séjourné, la première amourette du jeune Marcel alors âgé de 13 ans. Cela se passait à La Treille. Le père d’Isabelle était en réalité un agent d’assurance.
1950 – 1970, la fin des corrigeurs
La secrétaire, et les quatre typographes, dont le corrigeur, ont disparu avec l’avènement de l’imprimerie offset et de la publication assistée par ordinateur (PAO). Le correcteur-relecteur n’est, quant à lui, plus qu’un simple technicien qui intervient directement sur le texte écrit à l’ordinateur. Il donne le résultat de son travail à un technicien spécialisé appelé metteur en page.
2012, Le Corrigeur devient une marque européenne
Le mot « corrigeur » a commencé à disparaitre des dictionnaires traditionnels (papier) dans les années 1950 et il ne figure plus dans les encyclopédies imprimées depuis les années 2000. Il est toutefois réapparu récemment sur les dictionnaires en ligne et nous sommes fier d’y avoir contribué. Voici son histoire.
Le Corrigeur a créé son entreprise en 1993. Le mot « corrigeur » n’existait plus, mais il était encore employé à titre d’affection dans les milieux de l’imprimerie de qualité. Le Corrigeur, alors premier éditeur de logiciels francophone sur ordinateur Amiga, reçu ainsi ce surnom par ses collègues imprimeurs dès les années 1995. Lorsque Le Corrigeur réorienta ses activités sur ses passions en 2012, il décida alors de remettre ce terme à l’honneur et en fit le nom de son entreprise de conseils d’écriture.
Érudit
Orthographe de corrigeur et de corrigeuse
Peut-on écrire le mot en minuscule ?
Le mot « corrigeur » était un surnom et aurait dû normalement prendre la majuscule et être associé à l’article « le » : Le Corrigeur. Le surnom a toutefois été souvent employé comme simple nom commun, et l’on pouvait donc parler de corrigeur tout comme on peut parfois écrire avec un bic.Le mot corrigeur a-t-il pour genre féminin le mot corrigeuse ?
Selon la mise à jour de 1992 du dictionnaire de l’Académie française, le mot corrigeur peut s’employer au féminin et s’écrit alors corrigeuse. Ce métier très physique avait toutefois disparu bien avant que le nom soit féminisé. Aucune ouvrière n’exerça jamais le métier de corrigeur.
Peut-on écrire le nombre pluriel des corrigeurs ?
Par abus de langage, on a parfois surnommé les ouvriers typographes chargés de la correction des plaques typographiques des corrigeurs. Il n’existait en réalité dans chaque imprimerie qu’un seul ouvrier typographe spécialisé dans la correction des plaques et, de manière générale, comme il s’agit en réalité d’un surnom, on peut hésiter sur la marque ou pas du pluriel. Si l’on marque le pluriel, le surnom doit alors être écrit en minuscule : corrigeurs. Cet usage est fortement déconseillé.
Statistiques mondiales du mot corrigeur
Lorsque Le Corrigeur a déposé sa marque, il n’y avait que 50 recherches mondiales par an du mot « corrigeur » sur Internet.
Il existe maintenant 14 200 pages dans le monde où est écrit quelque part le mot « corrigeur ». Là-dessus, il y en a plus de 13 000 (avec les doublons) qui sont des pages écrites par Le Corrigeur. Google n’en affiche que 820 dont seulement 207 à 242 pertinentes selon les centres de données, car la plupart des pages sont en effet des doublons.
Pour limiter le parasitisme commercial, Le Corrigeur a déposé plusieurs noms de domaine formés avec le radical corrigeur. Ils font tous référence au site principal corrigeur.fr et ils indiquent tous une adresse postale située en France, à Clermont-Ferrand. Vous en trouverez la liste complète dans les mentions légales.
Expert
Toutes les définitions du mot corrigeur
Une marque ne peut être déposée que si le terme n’existe pas ou plus, et si ce terme est réellement distinctif de l’entreprise qui veut l’utiliser. Voici la réponse officielle de l’Académie française sur l’existence du mot et sur sa distinctivité :
Le métier de corrigeur s’est effectivement éteint avec l’arrivée dans l’imprimerie des techniques nouvelles et de l’informatique. Dans les métiers de l’édition, on ne peut donc pas assimiler l’activité de « corrigeur » à celle de correcteur, de lecteur-correcteur ou de relecteur. On rencontre cependant ce mot, comme vous le signalez, associé à diverses activités (cosmétique, photographie, etc.) et aussi à certains matériels et logiciels (tels les « corrigeurs d’orthographe »…). L’Académie française ne considère pas ces sens, qui ne sont repris par aucun dictionnaire de référence, comme corrects. Elle s’en tient donc à la seule définition que donne de ce mot la neuvième édition de son Dictionnaire.
Cordialement.
B. M.
Service du Dictionnaire
La procédure de dépôt de marque est toujours longue et complexe. Sur décision du juge de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur, la marque Le Corrigeur a été autorisée sur tout le territoire européen. On trouve toutefois parfois des entreprises peu scrupuleuses, généralement en Afrique, qui tentent d’abuser leurs visiteurs en utilisant la très grande renommée du Corrigeur. Merci de nous en avertir. Le Corrigeur n’autorise personne à utiliser son nom, même contre une redevance (cela nous a parfois été proposé).
- Terme
- Définition
- Académie française
- Imprimerie. Ouvrier, ouvrière chargé(e) d’exécuter les corrections indiquées sur épreuve par le correcteur.
- CNTRL
- Imprimerie. Ouvrier, ouvrière chargé(e) d’exécuter les corrections indiquées sur épreuve par le correcteur. Pour ne pas se donner la peine de desserrer, des corrigeurs peu scrupuleux enfoncent entre les lignes qui chevauchent de petits morceaux de papier mouillé.
- Encyclopédia universalis
- En imprimerie, celui qui effectue dans le texte composé les corrections signalées en marge par le correcteur.
- Larousse
- Typographe qui effectue les corrections indiquées sur une épreuve par l’auteur ou par le correcteur. [À la définition de typographe : Ouvrier(ère) capable de composer, à l’aide de caractères mobiles, les textes destinés à l’impression et d’effectuer la mise en pages. (Abréviation familière : typo.)]
- Littré
- Celui qui corrige. On distingue, en imprimerie, le correcteur et le corrigeur. Le correcteur est celui qui lit l’épreuve et marque les fautes ; le corrigeur est celui qui exécute les corrections.
- Wiktionary
- Imprimerie : On distinguait dans les métiers de l’imprimerie la secrétaire, le typographe, le correcteur et le corrigeur.
Les termes de la famille du mot corrigeur
Voici les définitions proposées par l’Académie française.
- Terme
- Définition
- Autocorrectif
- Qui permet à une personne de se corriger elle-même.
- Autocorrection
- Sens général : Correction naturelle, sans pression extérieure d’un défaut, d’une erreur.
- Enseignement : Dans une épreuve de connaissances, système permettant à une personne de contrôler elle-même ses réponses.
- Correct
- Sens général : Parfait ou presque parfait.
- Linguistique : Qui suit les règles établies, exempt de fautes. Particulièrement dans le domaine de la langue et du style. Cette phrase est correcte.
- Éducation : Qui est conforme aux usages de la société, à la bienséance ; qui suit les règles de la morale. Tenue correcte exigée.
- Standard : Normal, satisfaisant. Une audition correcte.
- Estimation : Acceptable, passable. Une prestation correcte.
- Correctement
- D’une manière correcte ; comme il faut.
- Correcteur
- Sens général : Celui qui réforme quelqu’un, censeur.
- Édition : Personne qui corrige les épreuves et en élimine les erreurs, les coquilles. On précise parfois en correcteur d’orthographe ou en correcteur d’épreuves.
- Enseignement : Personne qui, dans un examen, un concours, est chargée de corriger les copies des candidats. On dit aussi correcteur de copies.
- Qui sert à corriger : Ce seront les correcteurs-effaceurs, ou les correcteurs simples.
- Correcteur-réviseur
- Personne qui révise et corrige des textes, des épreuves. On parle aussi de correcteur-relecteur ou de relecteur-correcteur.
- Correcticiel
- Logiciel de correction linguistique (orthographique, grammaticale, stylistique, etc.).
- Correctif
- Sens général : Qui a le pouvoir de corriger.
- Objectif : Destiné à corriger, à redresser. Des mouvements correctifs.
- Résultat : Qui a pour effet de corriger, d’adoucir. Un arôme correctif.
- Conséquence : Ce qui vient modifier, rectifier après coup. Apporter un correctif à une législation.
- Sens rare : Ce qui sert à atténuer, à adoucir la hardiesse ou la brutalité d’un propos.
- Correction
- Sens général : Action de redresser, réprimande, châtiment.
- Objectif : Action de redresser, d’améliorer.
- Résultat : Action de faire disparaitre, de signaler comme devant disparaitre.
- Conséquence : Action de rectifier.
- Comportement : Ce qui est correct, de ce qui est conforme à une norme, aux usages d’une société.
- Édition : Indication matérielle des fautes et des changements à effectuer sur une épreuve d’imprimerie. Ce travail de correction est réalisé par un correcteur-relecteur puis par un conseiller en écriture.
- Éducation : Action de punir, de châtier quelqu’un corporellement.
- Correctionnalisation
- Justice : Action de correctionnaliser ; résultat de cette action.
- Correctionnaliser
- Justice : Transformer un crime en délit correctionnel par voie légale ou judiciaire.
- Correctionnalité
- Justice : Caractère juridiquement correctionnel d’une affaire.
- Correctionnel
- Justice : Qui concerne les actes qualifiés de délits par la loi.
- Correctionnelle
- Justice : Nom de la chambre correctionnelle. La correctionnelle.
- Correctionnellement
- Justice : D’une manière correctionnelle.
- Corrigé
- Enseignement : Modèle proposé par le professeur à ses élèves, lors de la correction d’un exercice.
- Édition : Résultat de la correction-relecture réalisée par un correcteur-relecteur.
- Écriture : Premier jet de la correction-relecture, encore appelée dégrossissage, réalisée par un conseiller en écriture.
- Corriger
- Sens général : Redresser, réformer, améliorer.
- Objectif : Redresser, améliorer.
- Résultat : Faire disparaitre un défaut.
- Conséquence : Rendre exact ou plus exact, rectifier.
- Éducation : Infliger un châtiment physique.
- Corrigeur
- Imprimerie : Ouvrier typographe qui effectuait sur les plaques d’imprimerie du texte composé les modifications manuelles signalées par le correcteur-relecteur.
- Sens général : Surnom dérivé du surnom de l’ouvrier typographe. Celui qui élimine les défauts.
- Ancien argot des écoles : Le correcteur des copies, l’examinateur.
- Droit des affaires : Le Corrigeur est une dénomination commerciale et une marque déposée de l’entreprise française de conseils en écriture du conseiller en écriture Pierre-Gilles Launay. Elle est située à Clermont-Ferrand.
- Corrigible
- Qui peut être corrigé, amélioré par une correction.
- Décorriger
- Sens général : Faire le contraire de corriger.
- Écriture : Dans un texteur, cela consiste à annuler toutes les révisions de la correction-relecture.
- Hypercorrect
- Produit par hypercorrection.
- Hypercorrection
- Reconstitution incorrecte d’un élément linguistique correct par analogie avec d’autres éléments linguistiques. Par exemple, lorsque la phrase « il va être midi » est prononcée [ilvatɛtʁ(ə)midi] (« il va-t-être midi »), le locuteur révèle une volonté de faire les liaisons chaque fois qu’il pense qu’il en faudrait, à tel point qu’il en fait même quand l’orthographe ne le justifie pas.
- Incorrect
- Linguistique : Qui contrevient aux règles de la langue ou du style ; qui présente des fautes, des impropriétés.
- Fabrication : Qui n’est pas conforme aux exigences, aux règles techniques ; qui est défectueux.
- Éducation : Qui est contraire aux usages de la société, à la bienséance ; qui témoigne d’un manque de sens moral, de loyauté.
- Incorrectement
- D’une manière incorrecte.
- Incorrection
- Sens général : Inverse de la correction.
- Coutume : Défaut de correction, manquement aux règles, notamment aux règles de la grammaire, du bon usage.
- Éducation : Manquement aux usages, au savoir-vivre ; impolitesse.
- Incorrigibilité
- Caractère de ce qui est incorrigible.
- Incorrigible
- Qu’on ne peut corriger, amender ; qui s’obstine dans ses défauts.
- Incorrigiblement
- D’une manière incorrigible.
- Recorrection
- Action de recorriger.
- Recorriger
- Corriger de nouveau.
- Sous-correction
- Correction nulle ou insuffisante d’une erreur.
- Surcorrection
- Correction d’une erreur qui n’existe pas.
- Surcorriger
- Corriger de façon excessive ou non pertinente.
La conjugaison du verbe corriger
Le verbe corriger est un verbe du premier groupe.
Formes euphoniques
Certaines personnes du verbe corriger comportent des variantes euphoniques. Il en existe trois.
- Indicatif présent : corrigè-je ?
- Subjonctif imparfait : que corrigeassè-je ?
- Subjonctif plus-que-parfait : qu’eussè-je corrigé ?
Indicatif
Imparfait | Passé simple | Présent | Futur simple |
---|---|---|---|
Je corrigeais Tu corrigeais Il corrigeait Nous corrigions Vous corrigiez Ils corrigeaient |
Je corrigeai Tu corrigeas Il corrigea Nous corrigeâmes Vous corrigeâtes Ils corrigèrent |
Je corrige Tu corriges Il corrige Nous corrigeons Vous corrigez Ils corrigent |
Je corrigerai Tu corrigeras Il corrigera Nous corrigerons Vous corrigerez Ils corrigeront |
Plus-que-parfait | Passé antérieur | Passé composé | Futur antérieur |
---|---|---|---|
J’avais corrigé Tu avais corrigé Il avait corrigé Nous avions corrigé Vous aviez corrigé Ils avaient corrigé |
J’eus corrigé Tu eus corrigé Il eut corrigé Nous eûmes corrigé Vous eûtes corrigé Ils eurent corrigé |
J’ai corrigé Tu as corrigé Il a corrigé Nous avons corrigé Vous avez corrigé Ils ont corrigé |
J’aurai corrigé Tu auras corrigé Il aura corrigé Nous aurons corrigé Vous aurez corrigé Ils auront corrigé |
Conditionnel
Passé | Présent | ||
---|---|---|---|
J’aurais corrigé Tu aurais corrigé Il aurait corrigé Nous aurions corrigé Vous auriez corrigé Ils auraient corrigé |
Je corrigerais Tu corrigerais Il corrigerait Nous corrigerions Vous corrigeriez Ils corrigeraient |
Subjonctif
Imparfait | Passé | Présent | |
---|---|---|---|
Que je corrigeasse Que tu corrigeasses Qu’il corrigeât Que nous corrigeassions Que vous corrigeassiez Qu’ils corrigeassent |
Que j’ai corrigé Que tu aies corrigé Qu’il ait corrigé Que nous ayons corrigé Que vous ayez corrigé Qu’ils aient corrigé |
Que je corrige Que tu corriges Qu’il corrige Que nous corrigions Que vous corrigiez Qu’ils corrigent |
Plus-que-parfait | |||
---|---|---|---|
Que j’eusse corrigé Que tu eusses corrigé Qu’il eût corrigé Que nous eussions corrigé Que vous eussiez corrigé Qu’ils eussent corrigé |
Impératif
Passé | Présent | ||
---|---|---|---|
Aie corrigé Ayons corrigé Ayez corrigé |
Corrige Corrigeons Corrigez |
Infinitif
Passé | Présent | ||
---|---|---|---|
Avoir corrigé |
Corriger |
Participe
Passé | Présent | ||
---|---|---|---|
Corrigé |
Corrigeant |
Passé composé | |||
---|---|---|---|
Ayant corrigé |
Quelques citations sur les corrigeurs
Émile Leclerc
Pour ne pas se donner la peine de desserrer, des corrigeurs peu scrupuleux enfoncent entre les lignes qui chevauchent de petits morceaux de papier mouillé.
Nouveau Manuel de typographie publié par Émile Leclerc en 1932 p. 108.
Sidonie-Gabrielle Colette
Une sale bonne à coiffe bretonne corrige tous les matins un pauvre toutou qui sans doute se conduit malproprement.
Claudine à Paris publié par Sidonie-Gabrielle Colette en 1901, p. 20.
Mathis Lussy
Il est dangereux de vouloir corriger constamment un génie comme Beethoven.
Rythme music publié par Mathis Lussy en 1911 p. 25.
Eugène Delacroix
Le réaliste obstiné corrigera donc dans un tableau cette inflexible perspective qui fausse la vue des objets à force de justesse.
Journal publié par Eugène Delacroix en 1859 p. 232.