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La salle de presse
Un regard attentif, une tasse de thé à portée de main, quelques rayons de lumière filtrant à travers les stores : bienvenue dans notre salle de rédaction. Ici, les mots prennent forme, les règles se clarifient, les subtilités du français s’éclairent. Explorez chaque semaine des articles concis, rigoureux et stimulants, pensés pour tous ceux qui aiment la langue et qui souhaitent mieux la comprendre.
Découvrez nos billets hebdomadaires : analyses, conseils et actualités.
Crédits
Cet scène tranquille, un Homme lisant son journal devant une tasse de thé est une photographie capturée par Cottonbro studio le 15 décembre 2020.
Tout semble calme. Une lumière disciplinée découpe l’espace. La tasse est posée, le journal ouvert, la posture attentive. Rien ne bouge — sinon peut-être, en silence, ce que révèle la lecture.
L’enquête approfondie
Camille Vigogne Le Coat est une journaliste d’investigation au Nouvel Observateur. Elle a signé avec Les Rapaces une enquête d’une rare précision sur la gestion municipale d’une grande station balnéaire. Derrière les façades rassurantes du pouvoir local, elle révèle l’emprise d’un système : clientélisme, dérives budgétaires, réseaux opaques.
Son travail a été couronné par le Prix du livre de journalisme 2024. Elle s’est appuyée sur des mois d’investigation, des documents inédits, et des témoignages à haute valeur probante. Le maire n’a pas apprécié. Il joue gros. Avait-il raison de s’en offusquer, ou a-t-il pris des libertés avec son parti ?
Les Rapaces
Utilisez le code QR ci-dessous pour explorer Les Rapaces, un document d’enquête journalistique de Camille Vigogne Le Coat publié le 2 novembre 2023 par les éditions Les Arènes.
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Qu’il grave, trace, écrit, ou peint, le scribe a toujours cherché à alléger son geste. Il a conçu et justifié au fil des siècles divers procédés pour abréger son écriture.
📘 Les raccourcis de l’écriture
L’écrivain et l’universitaire en interdisent certains, en tolèrent d’autres, ou en imposent selon contexte. Voici leurs définitions.
1. Abréviations et Sigles
Abréviation : suppression de lettres, souvent avec un point.
M. → Monsieur.
Sigle : mot formé d’initiales.
T2C → Transport en commun clermontois.
Acronyme : voisin du sigle, il est prononcé comme un mot.
Courly → Communauté urbaine de Lyon.
Certains sont même devenus des mots.
Radar → radio detection and ranging,
Initialisme : voisin du sigle, épelé lettre par lettre.
P.-D.G. → président-directeur général.
Tétragramme : réduction symbolique à quatre lettres.
Yahvé → YHWH.
2. Réductions de mots
Troncation : suppression d’une partie d’un mot.
Prof → professeur.
Apocope : suppression de la fin d’un mot.
Ciné → cinématographe,
Aphérèse : suppression du début d’un mot.
Bus → autobus.
Syncope : suppression au milieu d’un mot.
M’sieur → monsieur.
Réduction par affixation : suppression d’un morphème.
Micro → microordinateur.
3. Symboles et caractères
Symbole : signe graphique représentant une idée.
& → et&.
Logogramme : symbole unique remplaçant un mot.
@ → chez.
Ligature : fusion de deux lettres.
Æ → AE.
Monogramme : combinaison de lettres en un symbole.
Le chrisme ☧.
4. Écriture et prononciation
Allographe : variante graphique d’un mot.
K7 → cassette audio.
Graphie phonétique : écriture basée sur la prononciation.
Kel → quel.
Lettres numérales : remplacement partiel par des chiffres.
B1 → bien.
5. Élisions et contractions
Élision (apostrophe) : suppression d’une voyelle final.
L’arbre → le arbre.
Contraction : fusion de deux mots.
Aujourd’hui → au jour de hui.
6. Autres formes
Mot-valise : fusion de deux mots.
Motel → motor-hotel.
Sténoabréviation : raccourci utilisé en sténographie.
Abréviation graphique : forme abrégée, souvent sans point.
Mél. → messagerie électronique.
7. Cas atypiques
Exception : J.-C. est l’abréviation d’un prénom et d’un titre, Jésus, le Christ (l’oint), contrairement à l’usage habituel.
Anomalie : TV : abus de sigle pour une abréviation graphique populaire de télévision.
L’abréviation est indispensable dans les travaux universitaires et scientifiques. Les chiffres y sont souvent déconseillés, tandis que les sigles, acronymes, digrammes, apostrophes et contractions s’y imposent. La réduction de mots reste tolérée dans le dialogue, mais tous les autres raccourcis d’écriture sont à éviter.
🖋️ À Lyon, êtes-vous allé au ciné, au cinoche, au cinéma, ou chez Le Cinématographe ?
🌐 Rejoignez Le Corrigeur chaque vendredi à midi pour explorer les subtilités qui façonnent la langue française et notre écriture.
Qu’il grave, trace, écrit, ou peint, le scribe a toujours cherché à alléger son geste. Il a conçu et justifié au fil des siècles divers procédés pour abréger son écriture.
📘 Les raccourcis de l’écriture
L’écrivain et l’universitaire en interdisent certains, en tolèrent d’autres, ou en imposent selon contexte. Voici leurs définitions.
1. Abréviations et Sigles
Abréviation : suppression de lettres, souvent avec un point.
M. → Monsieur.
Sigle : mot formé d’initiales.
T2C → Transport en commun clermontois.
Acronyme : voisin du sigle, il est prononcé comme un mot.
Courly → Communauté urbaine de Lyon.
Certains sont même devenus des mots.
Radar → radio detection and ranging,
Initialisme : voisin du sigle, épelé lettre par lettre.
P.-D.G. → président-directeur général.
Tétragramme : réduction symbolique à quatre lettres.
Yahvé → YHWH.
2. Réductions de mots
Troncation : suppression d’une partie d’un mot.
Prof → professeur.
Apocope : suppression de la fin d’un mot.
Ciné → cinématographe,
Aphérèse : suppression du début d’un mot.
Bus → autobus.
Syncope : suppression au milieu d’un mot.
M’sieur → monsieur.
Réduction par affixation : suppression d’un morphème.
Micro → microordinateur.
3. Symboles et caractères
Symbole : signe graphique représentant une idée.
& → et&.
Logogramme : symbole unique remplaçant un mot.
@ → chez.
Ligature : fusion de deux lettres.
Æ → AE.
Monogramme : combinaison de lettres en un symbole.
Le chrisme ☧.
4. Écriture et prononciation
Allographe : variante graphique d’un mot.
K7 → cassette audio.
Graphie phonétique : écriture basée sur la prononciation.
Kel → quel.
Lettres numérales : remplacement partiel par des chiffres.
B1 → bien.
5. Élisions et contractions
Élision (apostrophe) : suppression d’une voyelle final.
L’arbre → le arbre.
Contraction : fusion de deux mots.
Aujourd’hui → au jour de hui.
6. Autres formes
Mot-valise : fusion de deux mots.
Motel → motor-hotel.
Sténoabréviation : raccourci utilisé en sténographie.
Abréviation graphique : forme abrégée, souvent sans point.
Mél. → messagerie électronique.
7. Cas atypiques
Exception : J.-C. est l’abréviation d’un prénom et d’un titre, Jésus, le Christ (l’oint), contrairement à l’usage habituel.
Anomalie : TV : abus de sigle pour une abréviation graphique populaire de télévision.
L’abréviation est indispensable dans les travaux universitaires et scientifiques. Les chiffres y sont souvent déconseillés, tandis que les sigles, acronymes, digrammes, apostrophes et contractions s’y imposent. La réduction de mots reste tolérée dans le dialogue, mais tous les autres raccourcis d’écriture sont à éviter.
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« Autant » dire que la langue française aime la nuance. Saviez-vous que le petit adverbe (certains diront polysémique) « autant » cache une multitude de subtilités ? On l’utilise souvent.
📘 Autant de que de que
On ne maitrise pas toujours toutes ses facettes. Plongeons ensemble dans le monde fascinant de ce franc-tireur.
Origine éthymologique
Issu de l’expression latine alterum tantum (seulement l’autre), autant a évolué en ali tantu (une seule autre chose), puis en « ali tantu, al tantu (tellement tellement), avant de prendre sa forme actuelle. On l’utilise maintenant principalement dans cette construction :
Autant de + <nom> + que de + <nom>
« Autant » n’aurait en fait rien à envier à Jarod (Michael Terry Weiss), Le caméléon (1996-2000), tant il peut servir.
« Autant » permet de :
1. Juxtaposer les éléments
Comparaison : « Il possède autant de livres que moi » (égalité), ou « On entend autant de bruit dans cette bibliothèque que dans une rave party en langue des signes. » (approximation)
Équilibre : « Ce projet d’écriture demande autant de patience que de précision »
Exagération : « Il existe autant de méthodes que d’écoles d’écriture »
2. Nuancer la quantité
L’équilibre peut de plus être modulé avec plus et moins
📉 On trouvait moins d’écrivains que de lecteurs.
📈 On a compté plus de pages que de chapitres.
Remarque : qui ne s’en serait pas douté ?
3. Et quand on compare des actions ?
Si « autant de »… « que de »… compare des noms, « autant que » compare plutôt des actions :
Comparaison : « Le graphiste travaille autant que l’écrivain »
Il s’agit ici de comparer des fréquences ou des efforts, et non des quantités.
4. La confusion avec aussi
Une erreur fréquente consiste à employer autant à la place d’aussi pour comparer des qualités.
Autant sert à comparer une quantité, tandis qu’aussi concerne une qualité.
On ne dit pas :
Ce poète nous apparait autant passionné que talentueux.
Mais :
Ce poète nous apparait aussi passionné que talentueux.
Le réalisateur Claude Autant-Lara jouait ainsi aussi bien sur l’accord des qualités que sur celui des quantités dans ses chefs-d’œuvre.
🖋️ Et le nombre dans tout ça ? Faut-il accorder avec le premier ou le second terme dans autant de [style] que d’[auteur] ? La réponse n’est pas si évidente…
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Sherlock Holmes devint l’un des grands maitres dans l’art de décrypter les pensées intimes de ses semblables au cours de toutes ses années d’études (Le Gloria Scott), probablement vers 1875.
📘 Écrire la pensée
Il transforma ensuite cette aptitude en métier en 1887 (Une étude en rouge). Comment un écrivain peut-il, lui aussi, révéler les pensées d’un personnage avec naturel, sans nuire à la fluidité du récit ?
Donner corps à l’univers mental d’un personnage constitue un véritable défi. Une plume habile permet d’explorer sa psychologie en profondeur et d’immerger le lecteur dans son monde intérieur.
Divers procédés narratifs s’offrent à l’auteur. Chacun confère un degré d’intimité et un effet particulier. Lequel choisirez-vous pour enrichir votre récit ?
1. Le monologue intérieur (Marguerite Duras)
Ce procédé retranscrit les pensées du personnage telles qu’elles lui viennent, sans qu’un narrateur les reformule. Il suit le cours naturel de ses réflexions, parfois avec une ponctuation allégée et une syntaxe plus libre, traduisant ainsi la spontanéité de la pensée.
Exemple :
Watson plissa les yeux, irrité par cette lumière crue qui lui brulait les paupières. Comment avait-il pu omettre un détail aussi insignifiant, mais pourtant crucial ?
2. Le discours indirect libre (Gustave Flaubert))
Cette technique mêle subtilement la voix du narrateur à celle du personnage, sans recourir aux marques habituelles du discours rapporté. Elle préserve ainsi l’intimité des pensées tout en garantissant une lecture fluide.
Exemple :
Sherlock aurait dû fermer ces maudits rideaux. Un frisson lui traversa l’échine lorsqu’un bruit ténu, mais continu, se fit entendre le cliquetis régulier du ventilateur résonnait dans un coin de la pièce.
3. Le discours direct (Albert Camus))
Les pensées du personnage sont restituées comme un dialogue intérieur, sans intermédiaire. Elles apparaissent généralement en italique ou entre guillemets, selon les choix typographiques de l’auteur. Ce procédé reflète fidèlement le point de vue interne du personnage.
Exemple :
Ce bruit répétitif et mécanique… Insupportable ! On dirait le tictac d’une horloge résonnant dans le silence d’un monastère…
4. La narration omnisciente (Honoré de Balzac))
Avec un narrateur omniscient, les pensées du personnage sont exposées tout en maintenant une certaine distance. Ce procédé permet de les révéler avec un recul variable, en les intégrant à une vision plus large de l’histoire.
Exemple :
Il trouvait la lumière trop vive et s’en voulait de ne pas avoir fermé les rideaux. Le bourdonnement du ventilateur l’exaspérait, mais il n’avait aucune envie de se lever pour l’arrêter.
5. L’évocation indirecte par l’action et la description (Georges Simenon)
Plutôt que d’exprimer directement les pensées du personnage, l’écrivain les suggère à travers ses gestes, ses réactions corporelles et ses sensations. Cette approche subtile invite le lecteur à interpréter son état d’esprit.
Exemple :
Il tapotait nerveusement du pied sur le parquet, les yeux fixés sur le ventilateur dont le bruit semblait l’obséder.
Le choix de la méthode dépend du procédé narratif, du style de l’auteur et de la psychologie du personnage. Certaines œuvres privilégient le monologue intérieur pour plonger au cœur de la subjectivité, tandis que d’autres optent pour le discours indirect libre afin de préserver la fluidité du récit. L’essentiel consiste à assurer une cohérence narrative et à adapter la technique à l’effet recherché.
🖋️ Avez-vous apprécié l’écriture de la série Sherlock ? Selon vous, quel acteur exprime le mieux l’intimité des personnages Benedict Cumberbatch, Martin Freeman, ou Rupert Graves ?
🌐 Rendez-vous chaque vendredi à midi avec Le Corrigeur pour explorer ensemble les subtilités d’un art où précision et imaginaire se rencontrent.
Mais comment, se demanda Henri Vernes, le père des 236 Bob Morane, casser l’ennui de ses trop longues descriptions ? Il introduisit Bill Ballantine et ses dialogues pour rythmer ses récits.
📘 Les dialogues
Avec sa typographie innovante, il donna également une nouvelle vie à la littérature d’aventure.
La mise en page de son éditeur Marabout devint un modèle souvent imité et son sixième roman, La Vallée infernale, démarra d’ailleurs la série en fanfare. Voici comment la forme évolua pour atteindre sa perfection typographique actuelle.
Au commencement, les dialogues étaient invisibles.
Longtemps, ils se fondirent dans la narration, perdus dans le chaos d’un texte continu. Mais le Copiste façonna peu à peu dans sa grande sagesse l’art subtil de leur mise en page.
1. Premier jour : La lumière
Au Moyen Âge, le Copiste vit l’obscurité des textes et dit :
◌░ Que la parole soit !
Et il sépara la narration des dialogues en traçant de petits symboles en marge, quoique de bien frêles éclats. La lumière était bonne, mais encore insuffisante.
2. Deuxième jour : Le firmament
Au Moyen Âge, le Copiste vit l’obscurité des textes et dit :
À la Renaissance, pour éviter que le lecteur ne s’égare dans le désordre, le Copiste sépara les locuteurs « d’en bord » des commentaires « d’en dans ». Il créait ainsi un ordre nouveau où le verbe à niveau pouvait enfin s’estourbir. Ainsi naquirent les premières abréviations :
La pte f.░ Grand-mère, que vous avez de grands yeux !
Le loup.░ C’est pour mieux te voir, mon enfant.
L’effort fut louable, mais le monde restait encore imparfait.
3. Troisième jour : La terre ferme et la végétation
Au xiiie siècle, la structure s’affina. Les dialogues prirent enfin racine, solidement ancrés dans leur profonde mise en page. Le Copiste fit apparaitre des descriptions fluides, des ponctuations harmonieuses et de l’éloquence. Toutes s’épanouirent comme des fleurs dans un texte fertile.
4. Quatrième jour : Les astres
Au xixe siècle, le Copiste fit briller dans le texte les grandes lumières que sont le tiret cadratin, le guillemet et l’espace insécable. Ces astres opalescents guidèrent le lecteur autrefois perdu dans les méandres épaississants de l’obscurité narrative.
«
« — Grand-mère, que vous avez de grands yeux !
« — C’est pour mieux te voir, mon enfant. »
Et certains, par gout ou par ou par coquetterie typographique, adoptèrent les guillemets français en France, ou anglais en Angleterre, pour enrichir leur cosmogonie littéraire.
« Grand-mère, que vous avez de grands yeux ! »
‘C’est pour mieux te voir, mon enfant.’
5. Cinquième jour : Les poissons et les oiseaux
Au xxe siècle, les dialogues modernes se mirent à nager librement dans les eaux de la littérature. Le Copiste créa des caractères vivants, adaptant les guillemets doubles et simples selon les langues et les époques. Chacun put ainsi reconnaitre son style dans cette diversité.
6. Sixième jour : L’homme et l’animal
Enfin, le Copiste donna aux dialogues leur forme ultime, claire et précise. Il offrit à l’homme le pouvoir de structurer le texte, de choisir ses guillemets, ses tirets, et d’ordonner le chaos… selon le sens que chacun voudra lui donner.
— Grand-mère, que vous avez de grands yeux !
— C’est pour mieux te manger, mon enfant.
Et le septième jour, le lecteur se reposa.
Depuis, les dialogues rythment la littérature. Ils éclairent les récits et donnent la vie aux personnages. Que vous soyez adepte du guillemet français, du style anglais ou du tiret cadratin, souvenez-vous que chaque typographie apporte une histoire.
Quels sont les dialogues ou styles typographiques qui vous ont le plus marqué dans vos lectures ? Partagez vos exemples préférés !
🖋️ Non, l’Écossais Bill Ballantine n’était pas un placement déguisé pour un whisky écossais, mais un simple artifice narratif pour dynamiser les dialogues, confia un jour Henri Vernes… dans un grand éclat de rire.
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L’écrivain raconte des histoires, autrement dit des sornettes, des contrevérités présentées comme vraies. Serait-ce alors un mensonge ? Disons-le avec certitude : oui, assurément….
📘 La cohérence narrative
Depuis l’aube de la littérature, les récits ont toujours oscillé entre vérité et invention, jouant sur cette frontière fragile où l’imaginaire se fait passer pour le réel.
Le mensonge ne s’oppose pas à la vérité.
Un pacte tacite existe en fait entre l’auteur et le lecteur. Tout le monde sait qu’il s’agit là d’une manipulation de l’imaginaire. Quand Charles Perraut prétend qu’il était une fois, il entreprend une licence romanesque. Personne ne croit de même une seconde qu’un loup parle, ou qu’une princesse dorme cent ans. Samuel Coleridge a ainsi formulé en 1817 le concept de suspension consentie de l’incrédulité. Il s’inscrivait dans une lignée de réflexions initiées par le poète Quintus Horatius Flaccus (Horace) peu avant Jésus-Christ et poursuivies par William Shakespeare vers 1600.
Le pseudonyme s’apparente de même plus à une protection de l’auteur qu’à une tromperie. Si Blaise Pascal avait publié Les Provinciales sous son vrai nom et non avec la fausse identité de Louis de Montalte, à vrai dire transparente, mais les apparences étaient sauves, il aurait probablement terminé sa vie en prison.
La frontière reste cependant ténue avec le menteur qui déforme la vérité avec l’intention de tromper, généralement dans un cadre où l’on s’attend à ce qu’il dise la vérité.
Mais comment transformer cette manipulation de l’imaginaire en une œuvre captivante et mémorable ? Voici les ingrédients essentiels.
1. Une authenticité émotionnelle
La fiction doit toucher à des vérités humaines profondes :
Des personnages authentiques : le lecteur doit pouvoir s’identifier ou ressentir quelque chose pour les personnages, même dans des situations extraordinaires
Des émotions sincères : les émotions décrites ou suggérées doivent résonner avec l’expérience humaine, même si l’histoire reste invraisemblable
2. Une cohérence interne
Même dans un univers totalement imaginaire, les règles du récit doivent être respectées :
Une logique interne : l’histoire doit suivre des règles claires, que ce soit dans un monde réaliste ou fantastique
Une vraisemblance contextuelle : les actions des personnages doivent devenir crédibles dans le cadre du récit
Cette cohérence permet au lecteur de suspendre son incrédulité.
3. Une narration captivante
La façon dont l’histoire est racontée est primordiale :
Un rythme bien dosé : alterner moments de tension et relâchement pour maintenir l’intérêt
Un mystère ou une promesse : le lecteur doit se poser des questions ou attendre quelque chose. Une intrigue bien construite suscite l’envie de connaitre la suite
Une voix unique : le style ou le point de vue narratif doit attirer l’attention et marquer le lecteur
4. Une exploration des vérités universelles
Un mensonge littéraire devient puissant lorsqu’il offre un miroir au lecteur :
Thèmes profonds : identité, amour, mort, liberté, justice, etc.
Réflexion sur le réel : une fiction qui éclaire la vie réelle (directement ou indirectement) engage davantage le lecteur
5. Une surprise ou une originalité
Le lecteur cherche souvent à être surpris ou transporté :
Renverser les attentes : éviter les clichés ou jouer avec eux
Un point de vue inédit : offrir une perspective unique, que ce soit par un personnage original ou une intrigue hors du commun
6. Une esthétique soignée
Le plaisir de lire passe aussi par la beauté ou la maitrise du langage :
Un style distinctif : que l’écriture apparaisse poétique, concise, rythmée ou audacieuse, elle doit être adaptée à l’histoire
Des images marquantes : Utiliser des métaphores et des descriptions fortes pour rendre l’univers tangible
7. Une interaction avec le lecteur
Un bon mensonge littéraire inclut souvent le lecteur dans le jeu :
Ambigüité : Laisser des zones d’ombre ou des interprétations possibles
Complicité : Jouer avec les attentes du lectorat ou briser la frontière entre fiction et réalité
En somme, la fiction littéraire représente un art subtil du faux qui dit vrai. L’écrivain, en artisan de l’illusion, crée un univers cohérent, touchant et captivant, où le lecteur accepte de se perdre pour mieux se retrouver.
Lorsque j’écris sous un nom de plume, je prends la peau de ce pseudonyme. Lorsque je décris un personnage et ce qu’il voit, je me mets à sa place. C’est une façon de faire. D’autres agiront différemment. Il existe autant de méthode que d’auteur.
🖋️Et vous, comment procédez-vous ?
🌐 Découvrez des astuces inédites et échangez avec d’autres passionnés chaque vendredi à midi. Explorons ensemble les multiples facettes de cet art subtil où l’imaginaire rencontre le réel.
Savez-vous qu’un bon usage des espaces peut métamorphoser la lisibilité de votre manuscrit ou de votre article ? Derrière cet élément souvent négligé se cachent des règles précises.
📘 L’espace typographique
On en distingue trois types : masculins pour les surfaces ou les caractères, et féminins pour les mots… à l’exception de l’espace cadratin, masculin, qui combine les deux premières fonctions. Explorons ces subtilités qui transforment l’écriture en un art raffiné.
Les trois sortes d’espace
Les espaces de surface désignent les marges, les intervalles entre les colonnes (intercolonnage), autour des textes et des images (rembourrage ou blanc interne), entre les lignes (interligne) et entre les paragraphes (interparagraphe).
Les espaces des caractères concernent les intervalles entre deux caractères (crénage), ainsi que l’espace entre les contours latéraux d’un caractère et son cadre (approche).
Les espaces entre les mots se divisent en deux catégories :
Les espaces variables voient leur largeur s’ajuster pour permettre une justification horizontale (texte aligné à droite et à gauche). Les espaces fixes possèdent une largeur constante. Les rôles des espèces intermots se sont bien établis au fil des siècles et des usages. La grosse espace, commune, variable, sépare l’essentiel. Les autres espaces, de largeur fixe, se concentrent plutôt sur l’esthétisme.
1. Les espaces variables entre les mots
Espace-mot insécable : avant un deux-points (:), un mot, un symbole, une date ou un nom de famille ne devant pas être séparés du mot précédent
Espace-mot (parfois nommée espace-mot sécable : entre tous les autres mots
2. Les espaces fixes entre les mots
Espace cadratin, espace demi-cadratin, ou tabulation : pour aligner un texte horizontalement
Espace fin : avant une ponctuation double (?!;»), après un guillemet ouvrant («), un appel ou l’identifiant d’une note
Espace ultrafine : après un tiret court de liste (–) ou long de dialogue (—), ou de part et d’autre d’un tiret court reliant deux mots composés
Espace tabulaire : pour aligner des nombres dans un tableau
Espace moyenne mathématique : pour l’écriture mathématique, notamment autour des fonctions (∂∆∏∑∙√∞∟∩∫), et des opérations (+−±×∕÷<≤≈≠≡=≥>)
Espaces particulières, parfois figuratives : dans des systèmes d’écriture spécifiques (comme ogam, éthiopienne ou idéographique
🖋️ La mauvaise espace nuira à la beauté de l’histoire. Qui n’a jamais vu un point d’interrogation solitaire en début de ligne, provoquant une cassure impardonnable ?
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Écrire, parler, et penser décrivent trois facettes intimement liées, mais profondément influencées par les spécificités linguistiques et culturelles propres à chaque société.
📘 Les structures SVO
Cette dynamique est en effet loin d’être universelle. Les structures culturelles associées à chaque syntaxe traduisent des visions du monde souvent très éloignées dans le mode même de fabrication de notre pensée.
L’écrivain et l’orateur doivent en tenir compte pour s’adapter au plus près de leur lectorat.
Les langues structurent la pensée différemment, et, par conséquent, la manière dont nous percevons et interagissons avec notre environnement, comme le montrent les ordres syntaxiques variés dans le monde :
SOV (45 %) : Le lecteur un livre lit
SVO (41 %) : Le libraire vend des encyclopédies
VSO (9 %) : Publie l’éditeur mon magazine
VOS (3 % : Apprécie l’auteur ce critique
OVS (1 %) : Les collections classent les bibliothécaires
OSV (1 %) : Un chef-d’œuvre le romancier écrit
Cela va plus loin. En restant dans le SVO, on dira par exemple January 3rd, 2025 (janvier 3e, 2025) en anglais, et le 3 janvier 2025 en français. L’anglais Green card (verte carte) devient de même carte verte en français. Ces distinctions culturelles et linguistiques influencent chaque construction syntaxique.
Ces interactions se retrouvent également mises en scène dans des œuvres fictives, où la linguistique devient un outil de création narrative. La langue des Na’vi sur Pandora dans le film Avatar, a ainsi été spécialement conçue pour refléter une culture et une vision du monde distinctes. Elle met aussi en lumière la manière dont la langue peut façonner et être façonnée par la pensée et la culture.
🖋️ Quant à la structure de la langue de Yoda dans Star Wars, saviez-vous qu’elle a été recopiée sur un langage déjà existant ?
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Qui n’a jamais appris par cœur la liste des 7 mots en « ou » prenant un x au pluriel ? Cette règle d’apparence si simple se révèle en fait pleine de subtilités. L’étymologie nous éclaire sur cette particularité.
📘 Les 7 pluriels en oux
Certains mots prenaient un z au pluriel, selon leur graphie issue de leur forme celtique. Ce z a évolué en x au cours du Moyen Âge, probablement par analogie avec d’autres pluriels déjà établis en x (comme cheval/chevaux). D’autres mots se terminaient par un l mouillé, c’est-à-dire un son intermédiaire entre le l et le i, et s’écrivait souvent « ls » au pluriel. Au fil du temps, les copistes ont simplifié cette graphie. Selon une hypothèse, une croix aurait été utilisée pour représenter ce doublet, évoluant ensuite en x. C’est plausible, mais non confirmé. Le u a toutefois été conservé, car il restait phonétiquement distinct, et s’est associé à cette simplification graphique pour former le pluriel en ux. L’imitation d’écriture par préciosité explique les autres pluriels.
Bijou : du breton bizou, anneau porté au doigt ; origine celtique
Caillou : gaulois calio, puis normand ou picard caillou) ; origine celtique
Chou : grec kaulos, tige, puis latin caulis, chou, et enfin français chol, chou ; origine l mouillé
Genou : gaulois genol, genou) origine l mouillé
Hibou : onomatopée hou-hou) imitation
Joujou : ancien français joel, puis jouailler, donnant jouet, puis joujou en langage enfantin ; origine l mouillé
Pou : ancien français pouil, pou) ; origine l mouillé
2 Ajouts :
Ripou : pourri en verlan ; imitation
Tripou : auvergnat tripons, petits paquets de tripes) : l’usage oscille entre tripous et tripoux sans justification historique claire
2 erreurs fréquentes :
Chouchou :répétition de chut chut, et non chou, et boutchou : bout de chou) prennent un s au pluriel (chouchous, boutchous), contrairement aux mots de la liste
🖋️ La Soupe aux choux n’aurait donc rien d’extraterrestre, et le 7 n’aurait ici rien d’ésotérique ? Dommage, n’est-il pas ?
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La multitude de messages que peut véhiculer une blague sur son auteur ou son interprète est fascinante. Elle se réalise bien souvent à l’insu même de ce dernier.
📘 Les messages cachés
C’est un peu comme un jeu de pistes cachées, où chacun peut exprimer des significations différentes.
Prenons La Minute vieille sur Arte, où des grands-mères racontent des histoires drôles aux chutes savoureuses. La formule fonctionne depuis des années sur Arte. L’une d’elles évoque deux hommes voulant faire l’amour dans un avion. La chute de cette blague-ci m’a d’ailleurs bien surpris.
– Leur désignation même en dit déjà beaucoup : « hom » est devenu un terme vieillissant, « pédé » reste dans le langage familier, « gai » pointe son nez en novlangue, et une kyrielle d’autres termes varie selon le niveau socioculturel du narrateur.
– L’idée de faire l’amour dans les toilettes d’un avion évoque immédiatement le fantasme popularisé par le film Emmanuelle, où ce lieu exigu devenait un symbole de sensualité. Les circonstances du lieu rendraient en réalité l’entreprise plutôt périlleuse, pour employer un euphémisme. L’imaginaire collectif est parfois plus fort que le pragmatisme.
– Assimiler l’homosexualité à des lieux comme les toilettes publiques, avec tout ce que cela peut impliquer de stigmatisant, relève de préjugés encore tenaces.
Mais alors, si l’on détecte une petite incongruité dans une histoire, faut-il la corriger ? Je dirais que non. Au contraire. Il vaut mieux la garder. Ces détails insolites renforcent souvent le réalisme et la saveur de la narration.
— Viens, on va faire l’amour dans les toilettes.
— Sérieusement ? Mais c’est minuscule et franchement pas très romantique ! Je préfère t’avoir tout entier, et ailleurs qu’au milieu de ces flagrances. On n’est pas dans Emmanuelle, là !
— Emmanuelle ? Alors, comme ça, tu regardes Emmanuelle ?
Je travaillais paisiblement au codage de mon prochain site Internet. Voici le récit d’une épopée numérique entre frustrations et solutions. J’ai voulu ajouter un nouvel outil de débogage.
📘 Le grand plantage
La suite logicielle de développement VSVCode est formidable. L’extension s’est fort bien installée sur l’ordinateur. Il ne me restait plus qu’à paramétrer Windows pour permettre son ouverture directe dans VSCode.
1. Le péché originel
Le mode d’emploi indiquait de cliquer sur le bouton Modifier, puis d’ajouter le chemin d’accès. Or, après avoir cliqué sur Modifier, il aurait dû y avoir un bouton Ajouter, ce qui n’était pas le cas. Comment aurais-je pu le savoir ? J’écrivis le nouveau chemin, puis je validais. Ce fut une erreur fatale. Tous les autres chemins de Windows furent effacés. Le redémarrage paralysa Windows.
2. La restauration
Pas de soucis ! Je lançais une restauration à partir du dernier point de sauvegarde. Le verdict fut sans équivoque les fichiers endommagés se trouvaient au cœur des données utilisateur. Il était donc logique qu’ils soient exclus de la récupération. La réparation n’a donc pas fonctionné. Je dus me résoudre à l’inévitable il fallait que je réinitialise Windows.
Je m’armais de patience. J’entrepris de réinstaller et de configurer, minutieusement, chacun de mes 207 logiciels.
Je touchais enfin au but.
3. Le jugement avant-dernier
Skype décida de compliquer l’épreuve.
Il m’imposa une vérification sur mon téléphone. Il me demanda un mot de passe que je ne pouvais pas satisfaire, car il s’agissait d’une très ancienne adresse de messagerie. Mais d’où l’a-t-il sorti !
Il verrouilla mon téléphone. Je venais de vivre une épopée. Une seconde, encore plus ardue, m’attendait ! Réinitialisation-usine du téléphone pour virer l’outil de Skype. Appel au fabricant pour obtenir un code de déblocage. Passage chez un réparateur pour valider le tout sur une connexion wifi. Puis réinstallation et reparamétrage de mes applications avant que Google ne puisse reprendre la main.
4. Alléluia
Terminé ! J’avais travaillé pendant 35 heures ce dimanche soir depuis vendredi après-midi. Le reste fut à l’avenant et ne me demanda plus qu’une grosse matinée. Tout fonctionne à nouveau, sauf la souris sans fil Logitech. L’orage est passé. Il a laissé derrière lui l’amertume de ces détours numériques, où les errements du retour au temps d’avant le progrès semblent vouloir nous compliquer la vie.
🖋️ Avez-vous subi ces mêmes genres de péripéties ? Racontez…
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Bien loin des mornes chiffres en exposant pour signaler une note en bas de page, il existe une typographie plus belle, venue d’antan, pour les notes latérales.
📘 Les notes symboliques
Tout commence avec des notes mises sur le côté à la hauteur du mot qu’elles expliquent. Associées à des enluminures, de belles fontes et de superbes lettrines, elles produisent un effet certain.
Ces symboles sont utilisés pour marquer des annotations particulières. Voici leurs rôles et usages spécifiques :
1. Astérisque (*)
Usage principal : Marquer une note ou attirer l’attention sur un passage important
Autres usages : Indiquer un renvoi ou signaler un passage manquant dans un texte
2. Obèle (†)
Usage principal : Indiquer un passage douteux ou suspect dans un texte
Origine : Ce symbole, en forme de croix simple, était utilisé dans les manuscrits anciens pour signaler des interpolations ou des sections dont l’authenticité était mise en question
3. Double obèle (‡)
Usage principal : Comme l’obèle simple, il pouvait également être utilisé pour des passages douteux, et il servait aussi à distinguer une deuxième annotation ou à fournir un complément à la première note
4. Paragraphe (¶)
Usage principal : Marquer un changement de paragraphe ou un passage particulier dans un texte
Autres usages : Dans les manuscrits médiévaux, il servait à introduire une nouvelle idée ou section importante
5. Pied de mouche (❧)
Usage principal : Indiquer une séparation ou attirer l’attention sur une remarque importante
Autres usages : Dans les marges, il pouvait être utilisé pour signaler des commentaires ou des références spécifiques
6. Dièse (#)
Usage principal : Marquer une référence, une note de bas de page ou une répétition
Autres usages : Dans certains contextes, il pouvait indiquer une correction ou une numérotation
🖋️ Ces symboles, issus des pratiques de l’écriture manuscrite, ont été progressivement remplacés par les numéros et lettres en exposant, mais ne les trouvez-vous pas fascinants ? Les utilisez-vous ? Et comment s’appelle votre animal ?
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Les notes ne sont-elles que de gros détails qu’on lit sans les voir ? Oui, peut-être ? Mais alors, pourquoi sont-elles partout ? En fait, à quoi servent-elles vraiment ?
📘 Les différentes notes
Les notes sont des outils essentiels dans les écrits. Elles vont enrichir un texte, guider le lecteur, ou structurer les références, et c’est déjà beaucoup, me direz-vous. Eh bien non!
Leur emplacement varie, à vrai dire, selon leur fonction et il en existe bien plus de formes qu’on le pense. Voici une présentation synthétique des principaux types de notes et de leurs usages.
1. Les notes de bas de page : l’exhaustivité
Les notes de bas de page offrent des explications, des traductions ou des références sans interrompre le flux principal de la lecture.
Utilisation scientifique : dans les travaux universitaires ou techniques, leur format est souvent normalisé (APA, MLA, ISO) pour garantir une cohérence
Flexibilité littéraire : en littérature, elles sont utilisées de manière plus libre, apportant des précisions contextuelles ou des commentaires d’auteur
Les notes de bas de colonne répondent aux besoins spécifiques des mises en page multicolonnes, telles que les magazines.
2. Les notes de fin : une solution pragmatique
Historiquement, les notes de fin étaient privilégiées pour éviter les perturbations dans la mise en page lors des ajustements. Aujourd’hui, elles trouvent une nouvelle utilité dans les formats numériques :
Livres électroniques : Les notes de bas de page y sont souvent remplacées par des hyperliens menant à une section dédiée en fin de chapitre ou de document. Cela s’adapte à la structure fluide et continue des textes numériques
Organiser la densité d’un ouvrage : elles permettent de regrouper les informations secondaires tout en allégeant la présentation
3. Les notes de marge : élégance et lisibilité
Les notes de marge se placent en parallèle du texte principal, à la hauteur de l’information qu’elles complètent. Elles servent souvent à clarifier, annoter ou traduire, sans perturber la mise en page.
Ce format est particulièrement prisé dans :
les éditions critiques, pour annoter les textes
les ouvrages scolaires, où elles permettent une compréhension immédiate
les guides pratiques, pour leur efficacité visuelle
4. Les notes insérées dans le texte : la praticité
Courantes dans les disciplines scientifiques, ces notes prennent la forme de références directement intégrées dans le corps du texte. Elles visent à simplifier la lecture tout en garantissant une traçabilité des sources.
Exemple (norme APA) : (Le Corrigeur, 2024).
Les systèmes courants incluent également Chicago et IEEE.
5. Les notes de travail : la collaboration
Destinées à un usage interne, ces notes facilitent le travail entre auteurs ou collaborateurs. Elles peuvent signaler :
une modification à effectuer : [remplacer « caduc » par « caduque »]
un contenu à ajouter : [insérer image -51].
Des outils comme le mode Révision de Word offrent des solutions automatisées pour gérer ces annotations.
Un équilibre entre contenu et forme
Les notes jouent un rôle déterminant dans l’écriture : elles structurent les informations, enrichissent les contenus et s’adaptent à des besoins variés. Qu’il s’agisse de guider un lecteur dans un roman ou de formaliser une recherche académique, leur maitrise est un atout incontournable pour tout auteur ou éditeur.
🖋️ Je note qu’il faudra que j’explique la typographie. Mais c’est quoi, comme note, ça ! Oh ! Une note flottante
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L’orthographe française a hérité de multiples influences linguistiques. Ils s’avèrent un véritable casse-tête, même pour les plus aguerris. Certains mots semblent se plaire à défier nos attentes.
📘 Les mots alambiqués
Et inversement (sans é). Et réciproquement (é et non e). Etc. (1 seul point).
Voici une liste des principales difficultés.
1. Mots d’origine latine
Accès
Définition Passage.
RemarqueAccès s’écrit sans x.
Accommodement
Définition Arrangement.
RemarqueAccommodement s’écrit avec deux c, et deux m.
Acquiescer
Approuver.
Remarqueacquiescer s’écrit avec cq et sc.
Apocalypse
Définition Catastrophe.
RemarqueApocalypse s’écrit sans i.
Apogée
Définition Sommet
RemarqueApogée s’écrit avec un « e » final.
Défenestration
Définition Jet par une fenêtre.
RemarqueDéfenestration s’écrit avec e et non é après le f.
Imbécilité.
Définition Stupidité.
RemarqueImbécilité s’écrit avec un seul l.
Inoculer
Définition Introduire.
RemarqueInoculer s’écrit avec un seul n et un seul c.
Nécessaire.
Définition Indispensable.
RemarqueNécessaire s’écrit avec un seul c.
Ressusciter
Définition Réanimer.
RemarqueRessusciter s’écrit avec deux s, sc, et pas d’accent sur le e.
Succinct
Définition Bref.
RemarqueSuccinct s’écrit avec deux c puis ct.
Surérogatoire
Définition Excédentaire.
Remarquesurérogatoire s’écrit avec un é.
2. Mots d’origine grecque
Amphithéâtre
Définition Gradins.
RemarqueAmphithéâtre s’écrit avec un accent circonflexe sur le a.
Chlorophylle
Définition Pigment.
RemarqueChlorophylle s’écrit avec deux l et pas de i.
Chrysanthème
Définition Fleur.
RemarqueChrysanthème s’écrit avec ch, y, et th.
Dyslexie
Définition Trouble de lecture.
RemarqueDyslexie s’écrit avec un y, un x, et un e final.
Hiéroglyphe
Définition Symbole
RemarqueHiéroglyphe ne contient pas de y initial.
Orthographe
Définition Écriture
RemarqueOrthographe contient deux h.
Psychologie
Définition Science de l’esprit.
RemarquePsychologie commence par ps et non sp.
Thématique
Définition Sujet
RemarqueThématique contient un h et finit par que.
3. Mots avec doubles consonnes trompeuses
Allégresse
Définition Joie.
RemarqueAllégresse s’écrit avec deux l.
Bacille
Définition Microbe.
RemarqueBacille s’écrit avec deux l et se prononce « il ».
Connaitre
Définition Savoir.
RemarqueConnaitre s’écrit avec deux n puis un i sans accent circonflexe.
Occurrence
Définition Apparition.
RemarqueOccurrence s’écrit avec deux c et deux r.
Indépendamment
Définition Librement.
RemarqueIndépendamment s’écrit avec un a puis deux m.
Tranquille
Définition Calme.
RemarqueTranquille s’écrit avec deux l et se prononce « il ».
4. Mots diffiles sur les voyelles ou accents
Ambigüe
Définition Équivoque.
RemarqueAmbigüe contient un tréma sur le u au féminin.
Connivence
Définition Complicité.
RemarqueConnivence s’écrit sans accent circonflexe sur le o et avec deux n.
Écarlate
Définition Rouge vif.
RemarqueÉcarlate contient un seul t.
Étymologie
Définition Origine des mots.
RemarqueÉtymologie s’écrit sans h et avec un y.
Gageüre
Définition Défi.
RemarqueGageüre comprend un tréma sur le ü.
Inouï
Définition Incroyable.
RemarqueInouï s’écrit avec un ï et sans e au masculin.
Karatéka
Définition Pratiquant du karaté.
RemarqueKaratéka s’écrit avec un é.
Sénior
Définition Personne entre 20 et 45 ans.
RemarqueSénior s’écrit avec un é.
5. Mots d’objets, lieux ou concepts
Capharnaüm
Définition Désordre.
RemarqueCapharnaüm comprend un tréma sur le ü.
Catéchisme
Définition Enseignement religieux.
RemarqueCatéchisme ne contient pas de h après le t.
Cauchemar
Définition Rêve effrayant.
RemarqueCauchemar ne contient ni t ni d à la fin.
Méditerranée
Définition Mer.
RemarqueMéditerranée s’écrit avec un seul n.
Mil
Définition Mille dans l’an mil.
RemarqueMil contient un seul l et aucun e à la fin.
Parallélépipédique
Définition Forme géométrique.
RemarqueParallélépipédique contient deux l suivis de é, un autre l, puis un second é.
Subtil
Définition Fin, délicat.
RemarqueSubtil ne contient pas de e au masculin.
6. Mots rares ou savants
Sycophante
Définition Dénonciateur.
RemarqueSycophante s’écrit avec un y et non un i.
7. Mots courants orthographiquement piégeux
Évènement
Définition Circonstance.
RemarqueÉvènement s’écrit avec un è.
Lycée
Définition École.
RemarqueLycée se termine par un e.
Mâtin
Définition Interjection de chagrin, ou gros chien.
RemarqueMâtin contient un accent circonflexe sur le a quand il ne s’agit pas du matin.
Ces exemples montrent combien l’orthographe française reflète notre histoire et sa diversité. Plutôt qu’un obstacle, je le vois ainsi comme une occasion d’explorer les racines profondes des mots et leur logique cachée.
🖋️ Était-il cependant judicieux que le mot pour décrire un trouble de la lecture soit l’un des plus compliqués de la langue française que même ceux qui n’en sont pas atteints ne savent écrire ?
Et vous, faites-nous part de vos anecdotes ! Quel mot vous donne du fil à retordre ?
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Le livre est un objet fragile. Corné ou plié, il perdra beaucoup de son charme, alors protégez-le lors du transport postal. Évitez les déconvenues auprès de vos lecteurs.
📘 L’envoi du livre
Pensez aussi aux éditeurs. Après la fabrication du livre (la PAO), Le Corrigeur vous demandera d’envoyer une épreuve avant la mise en vente, puis un exemplaire dédicacé après la mise en vente. L’épreuve est envoyée par l’imprimeur (Amazon) et sera correctement protégée. Elle permet de vérifier le façonnage. L’exemplaire dédicacé sera envoyé par vous-même. Il permettra un contrôle après-vente.
Il est généralement inutile d’envoyer ce pli sous forme de colis, ou de recommandé. Demandez plutôt une lettre suivie, mais n’obligez pas à la signature.
Le livre peut s’envoyer dans une enveloppe protégée. La Poste propose des emballages adéquats. Vous en trouvez de très bons dans le commerce, ou vous pouvez le confectionner vous-même.
Ajoutez une couche de carton rigide sur chacune des faces du livre. Certains de mes auteurs l’emballent ensuite sous un film plastique ou le placent dans un sachet plastique bien hermétique. Il s’agit ici de solidifier l’ensemble pour éviter qu’il ne soit abimé lors du transport ou de la livraison dans la boite à lettres. Une feuille à bulles ou à grains de popcorn amortira les chocs du transport.
🖋️ L’envoi en nombre et à prix réduit est possible sur simple demande à La Poste, dans le cadre de la promotion de la culture française.
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Nous pleuvons tous les jours en ce mois de novembre, mais neigerez-vous fin décembre ? Rien n’est moins sûr. Pourquoi disons-nous seulement « il » quand il s’agit du temps ? C’est une réminiscence des temps anciens
📘 Le temps des dieux
Cela remonte à ce moment antique quand les dieux régentaient encore tous les phénomènes météorologiques.
Dans la mythologie nordique, on disait « Þórr vekr veðr » (Thor provoque le temps) qui deviendra « ça tempête ». En latin, on s’exclamait « Iuppiter tonat » (Jupiter tonne) qui deviendra « ça tonne ». En grec ancien, on ânonnait « Αἴολος ἀνέμους ἐξαποστέλλει » (Éole envoie les vents) qui deviendra « il vente ». « Γαῖα τὸν ὑετὸν πέμπει » (Gaïa envoie la pluie) qui devint « Elle pleut ».
Dans ces langues des Âges farouches, les phrases s’amalgamaient uniquement sur des variations des mots pour indiquer leurs fonctions (sujet, objet, attribution, interpellation, complément d’un nom, localisation, déplacement, séparation). Pourquoi, se demanda-t-on un jour, préciser le nom du dieu puisque tout le monde savait de qui l’on parlait. Le sujet devint de moins en moins nécessaire. On dit tout simplement « νίφει » (níphei, il neige) sans préciser que Zeus en était la cause.
Lorsque les langues se sont structurées dans un ordre séquentiel sujet verbe objets, il manquait le sujet implicite, mais, les dieux et les déesses avaient entretemps été oubliés depuis longtemps. Le temps étant devenu un concept, donc neutre, on utilisa le mot « il », puisque le neutre n’existait plus.
Ce « il » impersonnel est un sujet syntaxique, utilisé sans référence à ce qui vit, un objet ou un concept précis. On l’appelle en linguistique pronom clitique, car il ne fonctionne pas de manière autonome. Il dépend du verbe pour former une phrase complète. C’est un pronom vide de sens référentiel, dit aussi explétif, car il sert simplement à compléter la structure grammaticale. Il n’y a pas de véritable agent de l’action dans ces phrases impersonnelles.
🖋️ Alors, fait-il beau ?
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Les cas, si chers à d’autres langues, actuelles ou anciennes, dites à flexion, ont presque entièrement disparu en français au profit de l’ordre des mots dans la phrase. Leur syntaxe ancienne influence encore la forme des mots.
📘 Le cas du français
Les cas existent dans les langues à déclinaison. On trouvait ainsi encore le nominatif (le sujet) et l’oblique (les autres fonctions) dans les noms de l’ancien français.
Notez ici l’inversion du s selon le cas au singulier ou au pluriel.
La variation usuelle
Les deux cas au singulier :
Nominatif : chevaliers – Li chevaliers combat (Le chevalier combat)
Oblique : chevalier – Je vois le chevalier (Je vois le chevalier)
Les deux cas au pluriel
Nominatif : chevalier – Li chevalier viennent (Les chevaliers viennent)
Oblique : chevaliers – Je vois les chevaliers (Je vois les chevaliers)
Le pronom personnel
Les pronoms personnels montrent des distinctions qui rappellent les anciens cas :
Nominatif (sujet) : je, tu, il/elle/on, nous, vous, ils/elles
Accusatif (objet direct) et datif (objet indirect) : me, te, le/la, lui, nous, vous, les, leur
Réfléchis et réciproques (objet de l’action sur sujet lui-même) : me, te, se)
Le pronom relatif
Il en est de même pour les pronoms relatifs :
Nominatif (sujet) : qui (La personne qui parle)
Accusatif (objet direct) : que (Le livre que j’ai lu)
Génitif (possession) : dont (L’auteur dont je lis le livre))
La possession
La marque de la possession n’est pas un cas, mais y ressemble beaucoup :
La préposition : de (Le livre de Pierre-Gilles)
Les expressions possessives : à (Ce livre est à moi, à lui, etc.)
Le français a abandonné les cas pour une structure syntaxique fixe, typique des langues romanes modernes (sujet verbe objet).
🖋️ Combien de temps vont encore subsister les vestiges, tels à l’instar de (latin instar au génitif, signifiant « à la ressemblance de »), à l’envi (du latin invidia, envie, jalousie, utilisé dans un contexte de compétition ou de rivalité), à bon escient (du latin sciens à l’ablatif utilisé pour signifier « avec connaissance de cause », à tue-tête (de l’oblique où tue dérivait de tuer, signifiant « tuer la tête ») ?
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Le nombre a contribué à l’évolution de la comptabilité et, dans certaines civilisations, au développement de l’écriture, ce qui montre son importance dans l’histoire humaine.
📘 La masse du nombre
C’est dire si le nombre a toujours tenu une place importante dans toutes les civilisations de la planète. En français, comme dans beaucoup de langues indo-européennes, il existe deux formes de nombre : le singulier et le pluriel. Cette distinction permet de différencier une entité unique d’un ensemble d’éléments.
De nos jours, en francophonie :
le singulier est probablement la forme de base dans la plupart des langues. Il dérive de la nécessité de désigner une seule entité ou un seul objet. On utilisait par exemple en latin des terminaisons spécifiques pour indiquer le singulier : dominus (le maitre)
le pluriel est apparu pour signifier un groupe ou un ensemble de plusieurs éléments. Le pluriel se formait en latin par des terminaisons spécifiques comme domini (les maitres). En grec ancien, des marques similaires distinguaient là également le singulier et le pluriel
Il existe aussi, ailleurs, des nombres plus spécifiques :
le duel (grec ancien, sanscrit, arabe, slovène) estime que le pluriel commence après deux et il désigne spécifiquement deux éléments
le trial (certaines langues austronésiennes et océaniennes) désigne de même, spécifiquement, trois objets ou personnes
le paucal (certaines langues polynésiennes et austronésiennes, et l’arabe) désigne un petit nombre d’éléments, généralement entre deux et cinq, et en tout cas toujours limité
le collectif (arabe) ajoute l’idée d’un ensemble ou d’une collection d’éléments d’un même type, sans que le nombre exact soit précisé. Exemple : tamar signifie en arabe un ensemble de dattes, plutôt que des dattes individuelles
🖋️ Et que penser du zéro découvert par les mathématiciens indiens et transmis par les Arabes ?
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Était-ce un artéfact ou une artéfact ? Le français dérive du latin, une langue elle-même issue de la famille des langues indo-européennes. On distinguait alors trois genres.
📘 Le contrôle des genres
On voyait le masculin et le féminin actuels, et le neutre. Il en existe en fait, et en a existé, bien d’autres. Il a toujours semblé normal qu’existent les genres :
Masculin pour désigner les êtres de sexe mâle. Ce genre était aussi réservé à des objets (glavius) ou des concepts perçus comme actifs, dynamiques ou agressifs
Féminin pour désigner les êtres de sexe femelle. Ce genre était aussi réservé à des objets (aqua) ou des concepts liés à la création, la protection, la douceur ou la réception
Neutre pour désigner les choses qui ne pouvaient pas se classer dans les catégories de l’action (masculin) ou de la création (féminin). Il englobait souvent des objets inanimés ou des concepts abstraits, et des collectifs (groupes d’individus ou d’objets). Ce genre disparut progressivement en français depuis le latin vulgaire (parlé par la population) au profit du masculin. Il en existe des réminiscences, tels que les mots ce, cela, ça
Épicène pour désigner des termes indifférenciés (agile, élève)
Contextués tels un source ou une source, et un espace ou une espace
On trouve aussi les genres :
Masculin pour désigner les êtres de sexe mâle. Ce genre était aussi réservé à des objets (glavius) ou des concepts perçus comme actifs, dynamiques ou agressifs
Non-binaires (swahili), où coexistent des classes nominales basées sur le sexe, l’animé/inanimé, la forme ou la taille. Chaque classe possède son propre ensemble d’accords grammaticaux
Genres animés et inanimés (russe, polonais) où s’additionnent les genres masculins ou féminins, et animés ou inanimés
Non genrés (chinois ancien, turc). Il existe cependant des termes biologiques précis, comme pour le français quand on distingue un canard et une canne, qui leur permettent de savoir de qui il parle quand le contexte le justifie. Des distinctions écrites ont de plus été introduites plus récemment (ex. 他 pour il et 她 pour elle)
Le genre neutre est généralement réservé aux objets inanimés, mais qu’entend-on par « choses animées » ?
Pour répondre à cette question, il est nécessaire de remonter à l’étymologie.
Les termes animal et animé dérivent du latin ănĭmăl, ālis, n., qui signifie « être vivant » ou « créature dotée de souffle vital ». Ce mot trouve son origine dans anima, æ, f., qui signifie « souffle » ou « principe vital ». Anima est elle-même dérivée de animus, ī, m., qui se traduit par « âme » ou « esprit ». Ce dernier terme est la latinisation du grec ἄνεμος (anemos), qui signifie à la fois « vent » et « flatulence ». Ἄνεμος est, quant à lui, une adaptation grecque de la racine sanscrite h₂enh₁-mo- (vent), retrouvée dans le terme ánila- (« vent ») et liée au verbe ániti (« respirer »).
Un objet animé est donc par définition un objet inanimé auquel un mouvement a été conféré par des moyens magiques ou mécaniques. Les exemples classiques incluent :
La statue divine de Galatée (f), animée par Vénus dans le mythe de Pygmalion
Les automates mécaniques (m) de Dédale
Talos, le géant divin (m) de Rhodes, créé par Héphaïstos
Les statues magiques (f) des temples égyptiens, supposées habitées par les dieux lors de certains rituels
Les poupées mécaniques (pantins ou marionnettes, m ou f) des fêtes romaines
Les armes divines (m) d’Achille, forgées par Héphaïstos
Les trépieds automatiques (m) d’Héphaïstos, capables de se déplacer d’eux-mêmes
Il convient également de rappeler que, dans son sens original, le terme animal englobait tous les êtres vivants, y compris les humains, mais excluait les plantes, perçues comme dépourvues de souffle vital. Animal a par la suite pris un sens péjoratif pour désigner un humain au comportement bestial, avant de ne s’appliquer finalement qu’aux créatures non humaines.
🖋️ Ne devrait-on pas revenir au neutre pour tout ce qui n’est ni mâle ni femelle ?
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L’écriture inclusive visait à inclure les hommes, les femmes, et depuis peu les agenres. Le prosélytisme est entré dans la partie et nuit maintenant aux revendications d’égalité du xiiie siècle avec les Lumières.
📘 Le contexte égalitaire
En 1791, Olympe de Gouges publia la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Cela ne signifie pas que l’écriture était patriarcale, mais plutôt qu’elle suivait la société, laquelle ne concevait pas les femmes dans certaines fonctions. Dans le domaine de l’écriture, il y avait bien, en fait, la qualité d’autrice ou la fonction d’autaire, mais elle se trouvait bien souvent sans représentation concrète.
L’écriture inclusive comprend :
1. Le point médian pour la flexion du genre
Principe : intégrer les formes masculines, féminines, voire neutres d’un mot en utilisant le point médian (·)
Exemples : cher·e·s électeur·ice·s, voire de façon extrême ch·er·ère·x·s élect·eur·rice·x·s au lieu de chers électeurs
Remarque : lourd en binaire, incompréhensible en tertiaire
2. Les mots-balises
Principe : agglomérer les formes sans point médian
Exemples : cherères électeurices ou, poussé à l’extrême, cherèrexs électeurricexs
Remarque : complètement disjoncté ! mais certains exigent de l’utiliser pour certains mots
3. Les noms épicènes genrés
Principe : un nom qui désigne indifféremment le mâle ou la femelle
Par les détours fascinants de la linguistique, le terme auteur désignait initialement celui qui faisait croitre, accroitre, augmenter, voire développer.
📘 Le contexte historique
Il trouve son origine en Italie, un pays connu pour son verbiage et son exubérance artistique. Le mot provient d’un mot qui signifiait « celui qui augmente », « qui fait avancer » (du verbe latin augĕō, auxī, auctum, ēre, qui a donné le nom masculin auctŏr, ōris).
Vers 1500, auctŏr est devenu auteur, et auctōris a donné autrice. Les choses auraient pu en rester là, mais autrice n’a pas pris son envol, car on considérait rarement qu’une femme puisse écrire. On disait alors plutôt une femme auteur. De nouveaux termes sont apparus avec l’évolution des mentalités, parfois pertinents comme autaire, mais souvent purement idéologiques. La seconde décennie du second millénaire a ainsi vu émerger le prosélytisme inclusif.
Faisons le point (nombre d’occurrences pour un milliard de mots) :
Les formes telles que « auteur·ice », apparues en 2010, puis « auteurice » en 2014 en réponse à l’échec de la première, sont des créations récentes sans ancrage linguistique solide. Leur complexité et leur discordance avec l’évolution naturelle de la langue expliquent leur marginalisation. Loin de promouvoir l’inclusivité, ces néologismes alourdissent la communication, compliquent la lisibilité, et s’avèrent, en conséquence, peu adaptés à un usage courant. Pourquoi faire simple…
🖋️ Mais vous, comment vous nommez-vous ? Et ceux qui vous éditent ?
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Le tiret intervient à la manière d’un coup soudain, sans préavis, dans la structure d’une phrase. Il sépare, introduit ou souligne, sans qu’on le remarque immédiatement.
📘 Les règles typographiques
Il vise sans sommation, à la manière d’un arbalétrier. Pour atteindre le cœur de sa cible, la flèche doit aussi viser juste. Cela commence par le choix d’une dimension appropriée. Chaque type de tiret possède sa fonction propre.
On trouvera :
le petit tiret : il relie les mots et les césures de mots en fin de ligne ou de colonne. On l’appelle le trait d’union. Il colle directement entre la lettre qui précède et celle qui suit. Exemple : Pierre-Gilles
le tiret moyen : il énumère les listes. Il commence un paragraphe et est suivi d’une espace fine (féminin), puis de l’item. On l’appelle le tiret semi-cadratin. Exemple : la présente liste
le tiret long : il répartit les dialogues. Il commence un paragraphe et est suivi d’une espace fine, puis de la réplique. On l’appelle le tiret cadratin. Exemple : le dialogue qui suit
Cela interroge :
— Ha ! Et sinon, n’y a-t-il pas (deux traits d’union) d’autres cas de tirets ?
— Cela se complique, bien évidemment, assez vite. Voyez la suite.
Le spécialiste utilise aussi :
le tiret semi-cadratin encadré par des espaces ultrafines dans les mots surcomposés. Il sépare le niveau supérieur. Exemple : Clermont-Ferrand – Saint-Étienne
les tirets cadratin (sans s) dans l’encadrement d’une incise. Exemple : il s’écrit avec un espace cadratin — de part et d’autre de l’élément incident — sauf pour le deuxième qui est supprimé lorsqu’il termine la phrase
on compte en tout 25 tirets, mais leur usage reste souvent anecdotique, tels le tiret arménien, le tiret numérique ou encore le tiret double cadratin, triple cadratin, etc.
le vrai signe moins (U+2212), souvent remplacé par le trait d’union, n’est cependant pas un tiret, mais un symbole mathématique. Il a largeur des chiffres
Et ce n’est pas tout :
le décret n° 73-932 du 29 septembre 1973 utilise cependant un trait d’union pour la dénomination officielle de la région Nord-Pas-de-Calais, et non un tiret demi-cadratin. Le texte publié sur Légifrance suit les règles de typographie officielles de l’époque, où le trait d’union était privilégié dans les noms composés de régions administratives. Vous verrez alors deux typographies : Nord-Pas-de-Calais et Nord – Pas-de-Calais
🖋️ Certains, à la manière des éditeurs de livres économiques, tendent souvent à remplacer le tiret cadratin par sa version semi-cadratin ? Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Un fermier avait établi un testament pour ses trois enfants. Il possédait un troupeau de 100 vaches et a décidé au dernier moment d’ajouter au partage une règle qui change tout. Le début semblait classique :
📘 La condition qui change tout
Le premier doit recevoir la moitié du troupeau.
Le deuxième doit en recevoir un tiers.
Le dernier doit recevoir ce qui reste.
Il précise toutefois qu’aucune vache ne doit être abattue pour respecter les parts, ce qui rend la répartition des 100 vaches difficile en raison des fractions.
Une vache meurt peu avant la répartition, ce qui modifiera peut-être les équilibres.
Pour résoudre ce problème insoluble, les trois enfants font alors appel à un expert. C’est un scribe érudit, à la fois fervent mathématicien et grand conteur d’histoires. Il trouve la solution.
Ce n’est cependant pas un littéraire pour rien. Il ne se contentera pas de la logique. Il ajoutera aussi une morale en guise de leçon. La suite un peu plus tard.
Ce qui me plait dans cette histoire est la façon dont le problème, à priori plutôt barbant, est enjolivé jusqu’à le rendre agréable et captiver l’attention.
Avec 100, on était coincé pour le deuxième dans sa division par 3.
100÷3= 33 ⅓. Une vache aurait dû être sacrifiée.
Avec 99, ce n’est guère mieux. 99÷2= 49 ½.
L’énigme semble effectivement insoluble, puisqu’on ne doit pas diviser une vache en deux ou en trois !
Le scribe a pourtant trouvé une solution. Et vous, comment procèderiez-vous ?
Préfèreriez-vous à ce propos être le premier ou un autre enfant de la lignée ? Il y a chaque fois du pour et du contre. Réfléchissez bien.
Le scribe observe que la clé de la répartition équitable repose sur un diviseur commun. La division exacte par 3 est impossible avec 100, et avec 99 elle devient impossible par 2. Il décide alors de prendre comme base un multiple de 2×3= 6, inférieur à 99 soit 96 vaches.
La répartition se fait donc ainsi :
Le premier reçoit la moitié de 96, soit 3/6, c’est-à-dire 48 vaches
Le deuxième en reçoit un tiers, soit 2/6, c’est-à-dire 32 vaches
Le dernier reçoit le reste, soit 1/6, c’est-à-dire 16 vaches
Il restait 4 vaches sur les 100 initiales. 1 est morte. Les 3 vaches restantes sont attribuées au conseiller en paiement pour ses services. Le père savait que sa distribution était impossible, même avec 100, sans l’intervention d’un tiers. Il voulait faire comprendre à sa progéniture la nécessité de s’associer et de savoir faire appel à des personnes extérieures à la fratrie.
C’était la morale qu’il voulait inculquer à ses héritiers. Nous retenons surtout qu’il valait mieux naitre le premier en ces temps-là. Mais en êtes-vous sûr ? Que de meurtres n’aurions-nous pas évité si la règle avait été plus juste ! Cette parabole nous a servi de leçon à nous, les experts littéraires, de génération en génération. Nous savons que chaque détail doit être étudié avant de prendre la bonne décision. C’est le fondement même de notre pratique.
🖋️ Et vous, comment auriez-vous procédé ? Lancez-vous.
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Rejoignez l’Abbé dans sa conquête des États-Unis ! Après avoir séduit la francophonue en 2018, L’Abbé, l’agent secret du Vatican de Patrick Rinaldi, arrive en Amérique. Onze, explorait les attentats du 11 septembre 2001.
📘 Soutenez-le (voir plus bas).
Il est disponible en version américaine depuis le 11 septembre 2024. Bientôt la réédition en français.
Avec Le Corrigeur, votre livre s’est bien classé dans sa catégorie. Il est maintenant temps de songer à une traduction professionnelle pour conquérir un nouveau public.
📘 Les critères essentiels
L’approximation n’a pas sa place : sans une traduction impeccable, votre succès francophone pourrait devenir un flop à l’étranger. Voici ce que je conseille à mes clients écrivains, universitaires ou éditeurs.
Le minimum à attendre :
la traduction doit être précise et fidèle à l’œuvre originale, tout en respectant les variantes linguistiques, le contexte culturel, l’orthographe et la grammaire de la langue cible. Elle respecte aussi votre style tout en l’adaptant au format local
le traducteur doit posséder une expertise dans votre domaine spécifique. Il respecte aussi impérativement les délais et sait être proactif, réactif et maintenir une communication fluide
sa technique maitrise la gestion de projets complexes et les guides de styles. Elle sait aussi s’adapter aux réalités locales tout en utilisant les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO)
sa pratique assure, comme dans tout métier de l’écrit, la confidentialité et la discrétion.
Les petits plus qui font la différence :
une connaissance approfondie de l’orthotypographie
une expérience de vie dans le pays cible, pour une sensibilité culturelle accrue
la capacité de transcrire, si nécessaire, et de vérifier les lieux, les noms ou les dates
Les critères à éviter :
le prix n’est pas un indicateur de qualité
la transcription et la traduction sont des métiers différents
les outils de TAO, bien qu’utiles, ne remplacent pas l’intelligence humaine
Caroline Fratani, la traductrice de L’Abbé, Jean-François Ménard, le traducteur de Harry Potter, ou encore Baudelaire et Boris Vian en leur temps, sont ainsi des références dans leur domaine. Ils savent transformer une œuvre francophone en un succès international.
🖋️Commentez vos stratégies de traduction. Pensez aussi à aimer, et partager ce billet.
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Qui pense encore que l’orthographe française est facile après ces prononciations improbables ? Les poules du couvent couvent. C’est un œuf neuf. Le toue sait tout.
📘 Lire le texte à haute voix
La fusée (féminin) et l’avion (masculin). Le bocage (masculin) à la campagne et la belle cage (féminin) à la ville. Un tabouret (masculin) qui a un dossier est une chaise (féminin) et, si une chaise a des bras, c’est un fauteuil (masculin).
Pas facile alors de résoudre cette dictée maritime :
Je suis allé à la pêche. (À la ligne) Les âmes sont sans cibles. Je leur donnais un coup : (deux-points, à la ligne).
Pourquoi l’écriture de la langue française est-elle si compliquée ?
Les règles de grammaire ne s’entendent souvent pas, tels l’accord des participes passés, les traits d’union entre le verbe et le sujet des phrases interrogatives ou impératives.
Le subjonctif présent ou passé vient également perturber notre langueur alors qu’on s’acharnait sur un futur le disputant au conditionnel avec la concordance des temps au passé.
Les hiboux sont des stars du x. Le sifflet permet de persifler celui qui préfère la hutte ou la cahute alors qu’ils sont de la même famille. Il n’y a jamais eu de s à maitre pour justifier le î.
I se prononce d’ailleurs dans la vigne, mais pas quand il est aux petits oignons. Quant à savoir pourquoi il y a un i alors qu’en vérité, cela ne s’entend pas quand on l’écrit.
La barbe masculine est féminine. Les seins de la femme sont masculins.
On écrit l’herbe, mais pas si c’est le haricot. Et d’ailleurs pourquoi le h aspiré n’est-il pas aspiré à la façon d’un asthmatique quand on le prononce ?
Le ver vert d’Anvers envers le vair en verre devient compliqué à comprendre.
Mais pourquoi mon thé t’a-t’y guéri ta toux ?
Événement, et c’est un évènement, a fini par changer d’accent.
Les chevals ont disparu au profit des chevaux. Pauvres bêtes.
Dyslexie est l’un des mots tellement les plus compliqués de la langue française que même ceux qui n’en sont pas atteint ne savent pas l’écrire.
C’est absurbe, mais il faut un d, mais pas tout le temps, car le tord tue.
Et à propos, dans ce mot croisé, « •ouille : se vide et se décharge d’un coup », c’est… Ho non ! Allons ! C’est la consonne suivante, voyons. Bref ! on fouille, on touille et on ressort couvert de houille qui mouille.
Mais j’y pense ! Un garde-barrière c’est un garde (nom) qui s’occupe d’une barrière ou quelqu’un qui la garde (verbe) ? Et s’il y en a deux, comment met-on le pluriel ? Je mets mon vernis à ongles (s), pas de rouge à lèvres (s), je passe mon cure-dent (pas de s), et je vais leur (pas de s) demander.
Ouais ! Ouais ! Ouais ! Tout cela ne nous grandit pas, mais « it » est-ce du passé ou du présent ?
Au passé pour la plupart, car la réforme de l’Académie française de 1990 (il y a tout de même déjà plus d’une génération) a corrigé la plupart de ces anomalies, bien qu’il en reste encore beaucoup.
🖋️ Quels autres défis linguistiques vous déroutent-ils encore ? Partagez-les avec nous ! Vos commentaires sont attendus avec impatience.
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Le physicien allemand Georg Christoph Lichtenberg s’émerveillait dans sa lettre du 25 octobre 1786 à Johann Beckmann de la beauté magique des feuilles de papier.
📘 L’histoire
Il l’interrogeait même sur l’origine des dimensions utilisées par les fabricants de moules à papier. Elles n’étaient en fait dictées par personne en particulier. Elles résultaient d’un empirisme né de la nécessité. Un livre était imprimé sur une grande feuille puis pliée et massicotée pour obtenir des cahiers. Les presses étant couteuses, il fallait optimiser les formats pour minimiser les chutes. Deux rapports s’imposèrent : celui de φ, le nombre d’or, complexe à obtenir, et celui de √2, plus simple, et limitant davantage les pertes d’assemblage (ici en blanc).
Ces valeurs permettaient de réduire un dessin sans perte des proportions contrairement aux autres formats.
En 1795, Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain créèrent le mètre, défini comme la dix-millionième partie de la distance entre le pôle Nord et l’équateur (sans savoir que cette distance varie au gré de la géodésie dynamique). En 1798, Lazare Carnot proposa des dimensions standardisées : 420 × 594 mm (actuel A2), 297 × 420 mm (actuel A3), 353 × 500 mm (actuel B2) et 425 × 353 mm (actuel B3). L’application de cette norme fut toutefois entravée par des taxes sur ces formats spécifiques, ce qui poussa les imprimeurs à les refuser.
En 1922, le Deutsches Institut für Normung (DIN) les réintroduisit et créa les normes A, B et C. La norme DIN fixe la relation entre les différents formats selon le rapport √2. Une feuille A0 pliée quatre fois donne ainsi du A4. Ce dernier est aujourd’hui le plus utilisé au niveau international, bien que les États-Unis et le Canada utilisent toujours le format Letter.
La France adopta la norme internationale en 1967.
En somme, ces normes ont révolutionné l’édition et l’impression et permettent désormais une gestion plus efficace des ressources.
🖋️ Amazon publie, hélas, toujours au format local américain 6 × 9 po. Nous mettrons donc en page leurs documents selon ces mesures.
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Le métier d’éditeur n’est pas règlementé, et amène à des dérives similaires à celles du passé, où des commerçants se prétendaient boulangers sans pour autant fabriquer le pain qu’ils vendaient.
📘 Le constat
Certaines sociétés de services aux auteurs se présentent faussement comme éditeurs. Elles exploitent les aspirations des écrivains à être publiés. Ces prestataires « au compte d’auteur », ce qui ne veut rien dire, font payer les auteurs pour divers services, à des tarifs élevés, souvent bâclés, et sans garantie de distribution ou de ventes. Voici les pratiques courantes :
Fausse gratuité : Promesses de publication sans frais, mais l’auteur doit acheter des exemplaires à des prix élevés.
Publication immédiate : Réponses rapides argüant de l’exceptionnelle qualité, et du très fort potentiel du manuscrit.
Absence de sélection : La liste de leurs auteurs est celle de leurs clients. Cela donne 2 à 3 exemplaires par livres.
Contrats trompeurs : L’auteur perd ses droits d’auteurs et se retrouve à payer sans en être pleinement conscient, puis découvre tardivement des frais supplémentaires non mentionnés.
Services couteux et inefficaces : Propositions de services inutiles, chers, et peu efficaces.
Exploitation du désir d’être publié : Ces sociétés jouent sur le rêve de l’auteur de voir son travail publié, avec des promesses souvent infondées.
Manque de transparence : Promesses de large distribution non tenues.
Tactiques de pression : Pression pour signer rapidement des contrats sous des prétextes incongrus.
Témoignages trompeurs : Témoignages exagérés ou inventés pour convaincre les écrivains.
Absence de soutien après publication : Abandon des auteurs une fois leurs obligations terminées.
Ces pratiques laissent souvent les auteurs désemparés, avec un livre qui ne se vend pas, impossible à proposer ailleurs, et une réputation entachée. Un éditeur qui vous demande de payer ne croit pas en votre livre. Vous êtes son seul gagne-pain.
🖋️ Avez-vous rencontré de telles entreprises (ne la citez pas directement, sinon ce serait sous votre responsabilité) ? Quel en a été le résultat ?
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Les illustrations sont souvent des outils puissants pour simplifier et rendre plus accessibles des sujets complexes. Comment évoquer la richesse historique des territoires ?
📘 Contexte historique
Le Royaume de Belgique, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est par exemple, l’héritier des États belgiques unis, nés de la révolte contre la domination autrichienne. Cette confédération, bien que brève, était unie par un ennemi commun : l’empire austro-hongrois. Au nord, les Flamands, avec leur lion noir sur fond jaune, et au sud, les Wallons arborant fièrement leur coq rouge sur fond jaune, ont longtemps mené des vies parallèles. Chacune de ces régions suivait son propre parcours historique, parlait une langue différente, pratiquait une religion distincte, et connaissait des dynamiques économiques divergentes.
Sur Wikipédia, il est surprenant de constater l’absence de cartes sérieuses retraçant cette complexité. Pour pallier ce manque, j’ai pris pour base la carte des provinces issues de la réorganisation territoriale du Royaume de Belgique, effective depuis le 1er janvier 1995, date marquant la création de la province du Brabant wallon. Notons que la Région de Bruxelles-Capitale avait déjà vu le jour six ans auparavant, le 12 janvier 1989.
En réalisant cette carte, j’ai travaillé avec une précision exceptionnelle, équivalente à 26,70 m pour toute la circonférence terrestre, soit un grossissement de 150 000 000 %. Les frontières des provinces ne suivent malgré tout pas toujours la logique géographique. Le pays de Comines, situé sous la zone de Bruges, est rattaché à Mons, tandis que la région germanophone d’Eupen se retrouve dans la zone de Hasselt.
Les diocèses résultent quant à eux de compromis davantage économiques que religieux, ce qui explique certains regroupements parfois surprenants.
🖋️ Les cartes que nous utilisons aujourd’hui sont en aplats. Il y a dix ans, l’effet 3D était à la mode. Et vous, qu’en pensez-vous ??
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La France est montée dans le classement olympique pour arriver en… deuxième ou seconde place ? Quelle est donc la nuance entre ces deux mots non interchangeables ?
📘 Les règles de base
Remarquons que cette question ne se posait plus lorsque la France se classa première, mais cela ne dura, hélas, que 7 minutes avant que la Chine reprenne sa première place.
Deuxième
Origine : provient du latin classique « duos », l’accusatif de « duo » (deux)
Évolution : formé directement à partir du nombre « deux » avec le suffixe ordinal « ‑ième »
Usage : indique la deuxième position dans une série sans limitation explicite au nombre d’éléments
Second
Origine : vient du latin classique « secundus » (suivant), dérivé de « sequi » (suivre)
Évolution : « secundus » signifiait « celui qui suit », utilisé pour désigner un adjoint ou un subordonné direct
Usage historique : évolué pour signifier simplement « deuxième » en français moderne
Conséquences de l’étymologie sur l’usage moderne
Usage de « deuxième » : préféré pour des séries où il y a plus de deux éléments
Usage de « second » : utilisé dans des contextes où la série est limitée à deux éléments, ou pour une connotation plus formelle ou littéraire
Exemples
Deuxième : « La France se classe actuellement deuxième aux Jeux olympiques. » (Il y a potentiellement plus que deux pays, 206 en tout)
Second : « La France est arrivée seconde à la finale de l’escrime par équipe. » (Il n’existait plus que deux concurrents dans cette finale où l’Italie l’a emporté)/li>
Cas particuliers
Expressions historiques : la « Seconde Guerre mondiale utilise « second », car il s’agit d’un évènement unique en son genre
Hypothèse future : si une Troisième Guerre mondiale éclatait, la « Seconde Guerre mondiale » deviendrait la « Deuxième Guerre mondiale » pour refléter cette nouvelle continuité historique… si, bien sûr, notre espèce y survivait
Mais la vraie question demeure…
🖋️ La France se classera-t-elle 5e, ou 3e comme le prédisent les Anglais, mieux encore, ou moins bien ? Partagez vos pronostics dans les commentaires !
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Le temps où les femmes devaient se déguiser en hommes pour entrer sur un stade est révolu. La féminisation des Jeux olympiques l’a transformé en un évènement plus représentatif de la parité.
📘 Contexte
Les Jeux, très masculinistes à leur création, ont progressivement évolué vers une parité de plus en plus prégnante.
Début de la participation féminine
Athènes 1896 : les premiers jeux modernes, organisés par Pierre de Coubertin, interdisaient aux femmes de participer
Paris 1900 : 22 femmes (2,2 % des athlètes) ont participé dans cinq disciplines qui furent le tennis, le golf, la voile, le croquet et l’équitation
Augmentation progressive de la participation féminine
Amsterdam 1928 : les femmes purent concourir dans l’athlétisme
Montréal 1976 : participation des femmes aux épreuves de basketball et de handball
Initiatives pour l’égalité des genres
Années 1980 et 1990 : le Comité International Olympique a pris des mesures pour augmenter la participation féminine. Il décida en 1991 que tout nouveau sport introduit devait inclure des épreuves féminines
Sydney 2000 : introduction de l’haltérophilie et du pentathlon moderne féminins. Les femmes représentaient 38 % des athlètes
Parité de genre
Londres 2012 : toutes les nations participantes ont envoyé des athlètes féminines, y compris pour la boxe
Tokyo 2020 : Les femmes représentaient 48,8 % des athlètes et de nombreuses disciplines ont introduit des épreuves mixtes
La nouvelle ère
Paris 2024 : sur les 1 500 athlètes participants, 5 250 seront des femmes et 5 250 seront des hommes.
La féminisation des Jeux olympiques reflète enfin les changements sociaux et l’engagement pour l’égalité des sexes dans le sport.
Pendant ce temps-là, il y a bien longtemps que l’orthographe a su féminiser les métiers, les titres ou les disciplines là où le comité olympique se posait encore la question d’autoriser tels ou tels sports aux femmes ou pas.
Mais la vraie question reste…
🖋️ La France va-t-elle se classer 5e, ou plutôt 3e comme le croient les Anglais ? Partagez vos pronostics dans les commentaires !
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Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur.
📘 Contexte
Leur druide Panoramix enseigne l’astérisme¹ typographique (⁂) dans la littérature moderne, avec un regard particulier sur la 2e édition de la saga « Elzina tome I, Les Terres inconnues » parue le 17 juillet 2024. Son auteure, Iyoma Fugain, explore comment utiliser les astérismes pour marquer les ellipses temporelles dans sa captivante saga.
Usage antique : utilisé pour marquer des sections ou des passages importants dans des textes manuscrits
Détails techniques :
Unicode : Point de code U+2042, bloc Ponctuation générale. ASTÉRISME (⁂), un symbole composé de trois astérisques disposés en triangle
Utilisations de l’astérisme :
Séparation de sections : indique un changement de sujet sans nouveau titre
Saute narrative : précise une ellipse narrative, c’est-à-dire un saut dans l’espace ou dans le temps
Ornementation : utilisé pour des raisons esthétiques, bien que les casseaux simples ou ornementaux puissent être plus pertinents comme le proposa Iyoma avec U+2748, bloc Casseau simple. GROS ÉTINCÈLEMENT (❈). p. 11, 12, 14, 19, etc.
Apparence et symbolisme
Disposition : trois astérisques en forme de triangle symbolisent l’harmonie et la stabilité, présentes dans de nombreuses religions (Sainte Trinité, trimurti, triade divine)
Mise en forme et conventions :
Centrage : centré horizontalement et verticalement, entouré d’espaces blancs
Contextes d’usage : utilisé principalement en littérature, contexte académique, ou en mathématiques et sciences pour des séparations spécifiques
L’un des clochers de Rouen, la ville aux 100 clochers, a pris feu ce jeudi 11 juillet 2024. Cette ville historique comptait 104 clochers avant la Révolution et n’a jamais cherché à en avoir plus.
📘 Les règles de base
La question qui se pose est de savoir comment écrire ces nombres en toutes lettres.
Adjectifs numéraux : les nombres sont des adjectifs et devraient s’accorder avec le nom auquel ils se rapportent, mais ce n’est pas le cas
Invariabilité : ce sont en effet des adjectifs numéraux cardinaux, et ils sont donc invariables. Exemples : les cent clochers, les cent-quatre clochers
Nombre composé : tous les composants d’un nombre sont reliés par un trait d’union. Exemple : mil-neuf-cent-soixante
Pluriel : quand un nombre est formé par un nombre multiplié par un autre nombre, il prend la marque du pluriel. Exemples : quatre-vingts, deux-cents
Remarque : si le nombre résultant n’est pas un multiple rond d’un nombre par un autre nombre, il redevient invariable. Exemples : deux-cent-un, quatre-vingt-deux
📘 Autres particularités
Les nombres « un » et « une » sont aussi considérés comme des déterminants et s’accordent en genre et en nombre
« 1000 » s’écrit souvent « mil » quand il n’y a qu’un seul millier. Exemple : mil-neuf-cent-soixante
« Million » et « milliard » sont des unités de grandeur considérées comme des noms masculins et vont donc s’accorder. Exemple : soixante-sept-millions-neuf-cent-soixante-dix-mille Français
🖋️ Et vous ? Comment allez-vous écrire 2084 ?
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L’acteur s’est gravement blessé, et il continua pourtant… Pascal Colas s’interrogeait sur les légendes dans sa biographie « Sur mes chemins de Bernard Noël : itinéraire d’une carrière inachevée ».
📘 Les règles de base
La légende d’une illustration ou d’un objet est en fait une note explicative. Elle est essentielle.
Position : généralement juste en dessous de l’élément
Structure : une phrase avec majuscule au début et point à la fin
Style : corps de texte inférieur, fonte à empattement, texte centré et en italique
L’illustration et sa légende doivent former un tout autonome. La légende doit clarifier ce que l’on voit, rester concise et éviter le jargon. Décrivez les procédures ou techniques pertinentes si nécessaire, mais restez sobre.
📘 À éviter
Dans cette première photographie, les grands acteurs Jean-Michel Mollé et Bernard Noël jouaient La Mégère apprivoisée en 1968 quand Bernard Noël, emporté par son tempérament fougueux, se blessa à la lèvre en se jetant trop violemment au sol.
Ces explications devraient plutôt s’inscrire dans le texte.
📘 Préférez
Photo 1 : La Mégère apprivoisée, 1968. Jean-Michel Mollé et Bernard Noël.
Vaut-il mieux préférer le passé simple ou l’imparfait dans nos différentes descriptions s’interrogeait Iyoma Fugain pour la deuxième édition de sa saga médiévale fantastique « Elzina : Les Terres inconnues ».
📘 Contexte
Les jumeaux Kyod et Tiline voient leur enfance bouleversée par la guerre. Ce sont des personnages très secondaires, et pourtant…
La question se pose : quel temps utiliser pour décrire leurs aventures ?
Passé simple : Ils ne virent pas passer leur après-midi tant ils s’amusèrent. Tout en construisant leur hutte en branchages, Kyod et Tiline se lancèrent régulièrement des défis, comme à leur habitude.
ou :
Imparfait : Ils ne virent pas passer leur après-midi tant ils s’amusaient. Tout en construisant leur hutte en branchages, Kyod et Tiline se lançaient régulièrement des défis, comme à leur habitude.
📘 Comparaison
Usage des temps :
L’imparfait pour des actions habituelles, des descriptions ou des actions en cours dans le passé
Le passé simple pour des actions ponctuelles ou marquantes dans la littérature et les récits historiques
Aspect :
Imparfait : descriptif et itératif
Passé simple : narratif et ponctuel
Fréquence d’utilisation :
Imparfait : courant dans la langue parlée et écrite
Passé simple : principalement dans la langue écrite littéraire
Narration :
Imparfait : pose le décor, décrit des situations continues ou répétées
Passé simple : relate des actions précises et uniques
📘 Généralisation
Pour choisir, essayez de convertir la narration au présent. Le passé simple deviendra passé composé, l’imparfait deviendra présent.
Passé simple au passé composé : Ils n’ont pas vu passer leur après-midi tant ils se sont amusés.
Imparfait au présent : Ils n’ont pas vu passer leur après-midi tant ils s’amusent.
🎫 Et vous, comment rendez-vous la temporalité de vos descriptions ?
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La photographie du portrait de l’auteur sur la couverture joue un rôle essentiel dans la réception du livre par le lectorat. C’est souvent la troisième ou la quatrième chose qu’il voit.
📘 Les règles de base
Un visage attractif devient un puissant levier publicitaire. Il sert ici plusieurs objectifs essentiels :
Identification de l’auteur : les lecteurs conceptualisent tout de suite bien mieux le nom de l’auteur. Le portrait rend l’expérience de lecture plus personnelle et plus humaine. Il aide à établir une connexion intime entre l’auteur et ses lecteurs.
— Oui ! Mais je suis moche.
— Et ? Non, ce n’est pas ici un problème. Ce qui compte est la suite :
Crédibilité et professionnalisme : Une photo bien réalisée va systématiquement renforcer la crédibilité de l’écrivain et lui donner une impression de sérieux et de plus grand professionnalisme. Cela devient même particulièrement important pour les ouvrages non fictionnels où l’expertise de l’auteur représente un critère clé pour les lecteurs.
Commercialisation et promotion : Une image attrayante et bien conçue augmentera les chances que le livre soit pris en main et considéré pour l’achat.
Contexte et personnalité : La manière dont l’auteur a été capté peut donner des indices sur sa personnalité et sur le ton du livre. Une photo décontractée peut par exemple suggérer un ton informel et accessible, tandis qu’une photo plus formelle peut indiquer un contenu sérieux et académique.
Exit donc les retours de votre webcam, ou les images de vacances.
Ne tombez pas non plus dans l’excès inverse. Ne reprenez surtout pas les exigences d’une photographie biométrique. Le portrait va bien au-delà, car il doit servir de support publicitaire et permettre de mieux vendre le produit.
Voici les principales règles :
Qualité et résolution : la photo d’origine doit avoir une résolution d’au moins 1200 pixels sur son plus petit côté, car elle sera recadrée en carré
But publicitaire : la photo doit être attrayante et professionnelle, mettant en valeur votre visage de manière à attirer les lecteurs
Fond et éclairage : vérifiez que le fond soit neutre et l’éclairage uniforme pour éviter les ombres ou les reflets
Expression et posture : choisissez une expression qui reflète votre personnalité de manière positive et professionnelle
En termes de style, ces photos varient en réalité beaucoup en fonction du genre du livre et de la préférence de l’auteur. Certaines sont prises en studio avec un éclairage professionnel, tandis que d’autres peuvent être plus informelles, prises en extérieur ou dans un environnement qui reflète l’univers de l’auteur.
Enfin, il est important de noter que la qualité de la photo (résolution, cadrage, éclairage) et l’expression de l’auteur jouent un rôle important dans l’impact visuel et émotionnel sur le lecteur. La suite lors de nos entretiens au moment où nous parlerons de la couverture.
🎫 Et vous, avez-vous déjà fait appel à un photographe ?
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Votre texte a été corrigé. La cible a été précisée. La structure a été affinée. Les phrases ont été réécrites. La PAO a créé les bons fichiers. Il est temps de rechercher un bon imprimeur.
📘 Les règles de base
Les éléments essentiels à considérer incluent la qualité du papier, son opacité, son épaisseur, le grammage, ainsi que la finition mate ou brillante. Les imprimeurs discuteront généralement des techniques d’impression, comme l’offset ou le numérique. L’imprimerie à la demande a cependant énormément progressé ces dernières années et la différence de technique ne se justifie en réalité que pour des tirages au-delà de 500~700 exemplaires.
Ce qui nous importe réellement, c’est la qualité de la finition, le cout unitaire par exemplaire et les délais. Évitez donc les imprimeurs qui tardent à fournir des échantillons de leurs travaux précédents. Cela dit, ayez conscience qu’un contenu imprimé en couleurs coutera environ 1,6 à 3 fois plus que le même ouvrage imprimé en encre noire. (Dans tous les cas, la couverture est généralement imprimée en couleurs, sinon fuyez.) Rappelez-vous, enfin, que plus vous tirez d’exemplaires, plus le cout unitaire diminuera.
🎫 Et vous, avez-vous déjà fait appel à un imprimeur ?
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Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai plus confiance envers une entreprise qui respecte le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qu’à celles qui ont utilisé nos intimités.
📘 Les règles de base
Et que dire de ces fournisseurs qui n’indiquent même pas leur adresse complète sur Internet ? Grâce à l’Europe, nous disposons enfin, depuis 2016, d’une loi essentielle, le RGPD.
Le RGPD ne vise pas tant à empêcher la collecte de nos données, mais plutôt à éviter qu’elles soient volées à notre insu. Cette loi que nous attendions tous en France depuis les années 2000 n’a été rendue possible que grâce à l’Europe.
Le Corrigeur ne demande que ce qui est nécessaire à la bonne gestion du compte.
🎫 Et vous, que pensez-vous de cette captation monstrueuse de notre vie privée ?
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Le nom de plume a pris naissance à la Renaissance, lorsqu’il pouvait être dangereux de publier sous son vrai nom. On l’appelle également nom d’auteur. C’est finalement un pseudonyme.
📘 Les règles de base
Le nom de plume répond aujourd’hui à cinq grandes raisons : garder l’anonymat et la confidentialité, correspondre à la catégorie littéraire de l’œuvre, cacher son genre, occulter un nom imprononçable, ou exprimer sa liberté créative.
📘 Le choix du nom de plume doit impérativement s’étudier avec soin. Il évitera ainsi, bien évidemment, toute connotation négative pour le public visé. Il sera de préférence simple, facile à prononcer, et en accord avec l’image que l’on se fait de l’auteur.
🎫Avez-vous déjà envisagé d’utiliser un nom de plume ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
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Fred Stauder a publié la 4e édition de Paris Ville Lumière à l’occasion des Jeux olympiques. Il a ajouté pour la circonstance une version reliée en plus des autres versions de son guide original conçu de manière interactive.
📘 Contexte
Il se distingue de tous les autres par l’utilisation d’un code QR associé à chaque lieu décrit dans l’ouvrage. Il suffit de les scanner pour accéder directement aux informations des sites officiels.
Fred Stauder a su de plus écrire loin des sentiers battus pour vous faire découvrir les lieux secrets et insolites de Paris. Vous explorerez des endroits méconnus à l’écart des grands circuits touristiques, sans oublier l’histoire, les restaurants, la gastronomie, les bars, et les palaces.
Les livres se présentent généralement sous trois formats : le livre électronique (nécessitant une liseuse), le livre broché (souple) et le livre relié (rigide). Le texte reste toujours à peu près le même.
📘 Les trois sortes de livres
Il y aura toutefois quelques adaptations nécessitées par la mise en page propre au format. Le livre électronique présente certaines limitations, telles que l’impossibilité d’insérer des éléments au milieu de la hauteur, et le manque de contrôle sur la taille des lettres, l’empilement des objets et les arrière-fonds du texte. Cette version est cependant très demandée, principalement en raison de son cout généralement modique.
Les versions papier relient les pages par des agrafes, une spirale, de la colle ou une couture. Nous proposons essentiellement le dos carré collé pour les écrivains, tandis que l’agrafe et la spirale se voient plutôt pour nos travaux universitaires ou d’entreprise.
Autre distinction importante :
Livre broché : couverture souple, moins solide et robuste, prix moyen
Livre relié : couverture rigide, plus solide et robuste, prix supérieur
🎫 Et vous ? Quel genre de format préfèrerez-vous ?
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Olivier Le Moil réalise de fort belles images en 3D, mais pourquoi écrire en anglais « Fiber optic cable » (câble optique en fiber) ? Heu non ! Cela ne doit pas être ça.
📘 Le nettoyage d’image
Il s’agit en fait de se connecter sur le site du Corrigeur. Bref ! Il nous fallait nettoyer tout ça, et c’est là que @Julien Batandeo intervient. Il travaille à un très fort grossissement et obtient des miracles.
Julien a commencé par gommer le texte indélicat, puis en a profité pour améliorer les anomalies créées par le logiciel 3D d’Olivier.
Disons qu’ici, ce n’était qu’une mise en bouche. Je vous montrerai plus tard une reconstruction complète du décor à la façon d’Inception, et même un effacement des personnages à la façon de Minority Report comme s’ils n’avaient jamais existé. On l’appelle l’effaceur, je vous dis.
🎫 L’image finale est destinée à illustrer la page Se connecter. Le nouveau site avance. Créer une base de données n’est cependant pas très évident. J’espère que cette partie sera terminée courant mai.
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La fantaisie sombre, ou « dark fantasy », est un sous-genre de la fantasy qui se caractérise par des thèmes sombres et inquiétants. Ele se caractérise par une ambiance à la fois stressante et oppressante.
📘 La dark fantasy
On retrouve bien sûr aussi les phénomènes surnaturels, les mythes, la magie et les anachronismes propres à la fantasy. Dans Des Larmes dans les Ténèbres (Les Ombres d’Azaria t. I), Richard Kerry nous plonge dans un univers sombre où le mal et le bien s’entremêlent jusqu’à nous faire perdre tous nos repères.
Il répond à tous les critères. Voici quelques éléments clés propres à ce genre littéraire :
Ambiance et Thèmes :
L’atmosphère de la fantaisie sombre est souvent morose, oppressante et chargée de suspense. Les histoires se déroulent dans des mondes où le mal est omniprésent, et les héros eux-mêmes peuvent être ambigus ou corrompus
Les thèmes incluent souvent la lutte entre le bien et le mal, mais avec une vision plus pessimiste ou cynique. Les conséquences des actions des personnages sont souvent graves, et les fins heureuses ne sont pas garanties
Personnages :
Les personnages de la fantaisie sombre sont souvent plus complexes et nuancés que dans la fantasy classique. Ils peuvent être antihéros, des figures tragiques ou moralement ambigües
Les antagonistes sont fréquemment des forces du mal redoutables, et même les alliés peuvent avoir des motivations douteuses
Monde et Cadre :
Les mondes dans la fantaisie sombre sont souvent hostiles et dangereux. La magie, si elle existe, est souvent dangereuse ou corrompue
Les environnements peuvent être gothiques, postapocalyptiques, ou simplement empreints d’une aura de désespoir et de décadence
Influences :
La fantaisie sombre peut être influencée par d’autres genres, tels que l’horreur, le gothique, et même la science-fiction
Les mythologies, les contes de fées sombres, et les légendes folkloriques contribuent également à l’esthétique et aux thèmes de ce genre
Œuvres et Auteurs Représentatifs :
Parmi les auteurs connus pour leurs œuvres de fantaisie sombre, on trouve Michael Moorcock avec sa série « Elric de Melniboné », Glen Cook avec « La Compagnie noire », et George R.R. Martin avec « Le Trône de fer »
Des œuvres telles que « Berserk » de Kentaro Miura dans le manga, et « The Witcher » de Andrzej Sapkowski sont aussi souvent citées comme des exemples de fantaisie sombre
La fantaisie sombre permet d’explorer des aspects plus sombres et plus complexes de la condition humaine, en utilisant les éléments fantastiques pour approfondir des thèmes universels, tels que la lutte contre le désespoir, la corruption, et les dilemmes moraux.
Richard a su incorporer avec virtuosité les éléments les plus sombres et les plus effrayants, liés à la crainte de la mort, aux noirceurs de l’âme, et au désespoir qui en découle.
Le portrait initial n’était pas seulement marqué par mon crâne décapité et des reliquats végétaux derrière la tête. On y trouvait aussi un reflet indésirable dans le verre de l’œil gauche ; et des mèches de cheveux indisciplinées.
📘 Le détourage
Elles échappaient au contrôle au-dessus des tempes.
Les retouches photo sont courantes, que ce soit pour les portraits des écrivains ou pour éliminer des éléments gênants d’autres images.
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🔄 Le Corrigeur se prépare à faire peau neuve, quelque part entre le printemps et l’été.
L’expertise correctrice vise l’excellence sans faille dans chaque aspect de la correction : typographie, orthographe, grammaire, et impact communicationnel. Nous évoluons entre deux extrêmes.
📘 L’art correctif
Un article qui semble impeccable, mais qui se trouve mal structuré ou qui manque d’éloquence restera inefficace dans les sphères littéraires et universitaires. Un message puissant perd de même toute sa valeur s’il demeure truffé de fautes ou mal présenté.
L’étape préparatoire inclut chez Le Corrigeur :
l’analyse de l’intégrité textuelle
une lecture systémique
le regroupement et la catégorisation des erreurs
l’examen des points de révision
la suppression des écarts structurels
ainsi que l’enrichissement du style, de la sémantique, de la logique et du vocabulaire
🎫 La suite se passe en vidéoconférence.
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Je reste souvent incrédule devant ces pratiques de tarification qui manquent de cohérence et qui fluctuent selon des critères aussi aberrants que la longueur du texte, ou la localisation géographique des parties impliquées.
📘 Le juste prix
Encore plus étrange, des facteurs tels la nature privée ou publique du client, les prix pratiqués par la concurrence, le cout de l’encre (qui est franchement hors sujet) ou simplement l’envie du prestataire d’accepter un travail peuvent influencer les tarifs.
Un prix juste devrait se fonder exclusivement sur des critères objectifs et mesurables : le temps investi et la qualité du travail fourni. L’efficacité acquise grâce à l’expérience, qui permet de travailler rapidement et avec précision, ainsi que la réputation obtenue par le bouche-à-oreille et les succès éditoriaux, sont les seules bases justes pour déterminer le cout d’un service. C’est la philosophie que j’applique chez Le Corrigeur, et que j’ai encore affinée pour la prochaine version VIII, prévue pour le lancement entre le printemps et l’été, avec pour objectif de continuer à dominer un peu plus les classements.
Alors, finalement, quel est le bon prix de chacune de ces versions de La Laitière ?
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Qui aurait cru qu’automatiser la date de Pâques pour notre futur site serait aussi divertissant ? Franchement, la méthode est complètement loufoque : on cherche un dimanche bien particulier.
📘 J’ai demandé à la Lune
Il s’agit de celui qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. Oui, vous avez bien lu !
Bon, entre nous, après les galères et les dépenses à n’en plus finir, j’avais bien besoin de cette distraction. Et voilà, la routine est en place et tourne comme une horloge. Reste juste à lui trouver une vraie utilité…
Côté coulisses, ça ne chôme pas : plan du site bouclé, design excellent, accueil chaleureux, tout est prêt. Je vous le dis, cette petite routine, c’était du caviar pour le moral !
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Et le meilleur ? Cela nous donne direct les clés pour Mardi gras, mercredi des Cendres et tout le tintouin — un calendrier complet de jours fériés ou de bombance. Alors, inutile ?
Nous avons reçu un courrier lors du changement de serveur nous demandant 450 € pour l’utilisation d’une photo d’une foire du livre prise dans des conditions qui, à notre sens, n’impliquent pas de droits d’auteur.
📘 L’attaque légale
Il s’agissait d’une photo de foule, sans contrôle créatif, vendue à 5 € sur Adobe Stock. Nous avons choisi de payer pour éviter des frais de justice disproportionnés. La photo en question avait été réduite à une microvignette rendant tout détail méconnaissable.
Cette épreuve, bien qu’ardue, ne fait que renforcer notre détermination. Le Corrigeur prépare quand même sa renaissance avec un nouveau site entre le printemps et l’été.
🎫 Votre soutien est notre force. Aimez et partagez notre voyage vers un nouveau départ. Plongez avec nous chaque vendredi à midi dans les coulisses de cette aventure.
🔄 Le nouveau site remplacera l’ancien entre le printemps et l’été.
Nous étions bien présomptueux. Les barbouilleurs ont trouvé une faille, une ancienne page mal conçue créée en 2012, et ils ont pu provoquer une boucle de saturation.
📘 L’attaque matérielle
Elle a fini par briser d’abord le site, puis s’est propagée à l’ensemble du serveur.
📘 Mais pourquoi cet acharnement ? Nous achetons un serveur 2 fois plus puissant, 2 fois plus de stockage, et nous ajoutons de nouvelles sécurités.
Nous étions bien présomptueux. Les barbouilleurs ont trouvé une faille, une ancienne page mal conçue créée en 2012, et ils ont pu provoquer une boucle de saturation qui a fini par briser d’abord le site, puis s’est propagée à l’ensemble du serveur. Mais pourquoi cet acharnement ?
Tel un pygmalion, nous avions cependant dupliqué notre site, notre bienaimé Galatée. Nous achetons un serveur 2 fois plus puissant, 2 fois plus de stockage, et nous ajoutons de nouvelles sécurités.
🎫 Aidez à la renaissance du Corrigeur. Aimez, et partagez chaque vendredi cette plongée dans les coulisses de la résurrection du Corrigeur.
🔄 Le nouveau site remplacera l’ancien entre le printemps et l’été.
PS Nous t’avons identifié. N’oublie pas que, même dans la Ville des Milles, nous pouvons t’atteindre. Si tu persévères, notre réponse sera à la fois légale et informatique.
La nouvelle répartition de nos services est désormais actée. Il y aura 9 types de services, dont toute une partie gratuite consacrée à l’apprentissage des internautes.
📘 La répartition des expertises
La nouvelle expertise littéraire commence à prendre forme. La grande difficulté reste ici de fournir un maximum d’informations utiles sans lasser ni rebuter l’écrivain qui ne connait pas toutes les subtilités de la technique.
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🔄 Le nouveau site remplacera l’ancien entre le printemps et l’été.
Peu après notre annonce de retour, le site a subi des attaques visant à le saturer par un afflux exceptionnel de connexions. Les tentatives devinrent de plus en plus sophistiquées. Les attaquants ont temporairement réussi.
📘 Le contretemps
À la quatrième salve, notre site a été détruit. Sous-estimer la résilience du Corrigeur fut cependant une erreur. Nous avons rapidement identifié et corrigé la vulnérabilité exploitée.
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🔄 Le nouveau site remplacera l’ancien entre le printemps et l’été.
Le Corrigeur amorce son retour ! Je partagerai chaque vendredi avec vous l’évolution de corrigeur.fr, entre succès et défis. Attendez-vous à découvrir le nouveau site au printemps ou au plus tard cet été.
📘 Le démarrage
Le voyage commence par un logo fraichement conçu par Grafimages, dont la simplicité est sublimée par ce magnifique dégradé de couleurs. Un grand merci à Manu pour son talent.
🔄 Suivez et partagez chaque vendredi la renaissance du Corrigeur.
Foire aux questions
Écriture et accompagnement littéraire
Comment Le Corrigeur peut-il m’aider à exprimer ma liberté d’écriture ?
Le tableau La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix nous inspire : il incarne la liberté dans l’expression artistique et personnelle.
Avec Le Corrigeur, vous avez la faculté de :
progresser à votre rythme avec des conseils professionnels
explorer votre créativité sans limites
affiner votre style et trouver votre voix unique
Le Corrigeur existe pour vous aider à concrétiser vos idées avec clarté et force, tout en respectant vos choix artistiques.
Forts de plus de 30 ans d’expérience, nous sommes votre partenaire de confiance pour une expression sans fautes.
Découvrez nos services et donnez vie à vos projets d’écriture dès aujourd’hui !
Comment m’abonner aux nouveaux conseils littéraires ?
Il vous suffit d’aller sur votre réseau social préféré à la page du Corrigeur indiqué ci-dessous, et de cliquer sur sur Suivre le Corrigeur. Si vous n’allez pas sur les réseaux sociaux, il vous suffit de venir ici tous les vendredi à midi.
Promotion des ouvrages
Comment faire briller mon livre sur les réseaux sociaux ?
L’essentiel
Les recommandations qui suivent sont extraites des recommandations de Facebook. Ces principes restent similaires, quelle que soit la plateforme sociale.
Rappelez-vous que l’attention de ce type d’utilisateurs est limitée :
optimisez votre présence en participant évidemment aux différents billets du Corrigeur sur les réseaux sociaux indiqués ci-dessus, puisque vous êtes publié par Le Corrigeur, ne faites pas l’erreur de regarder uniquement ceux qui parlent de votre livre, sinon vous ne serez plus du tout crédible
les interactions régulières et variées aident à créer une présence plus authentique et engageante
soyez bref : ne faites pas de publicité à l’américaine, mais à la française
Le Corrigeur intègre à chaque publication un lien centralisateur vers votre ouvrage, conçu pour tirer parti de notre communauté éditoriale : c’est ce lien que vous devrez partager sur les réseaux sociaux pour faire apparaître votre livre
le lecteur doit avoir l’impression que vous êtes un auteur à découvrir
Détail pour une seule réaction par une même personne
L’impact des différentes interactions sur la visibilité d’une publication varie en fonction d’un algorithme. Ce sera EdgeRank de Facebook, et un autre à peu près similaire sur un autre réseau social :
Comparaison des réactions réalisées par un seul et même utilisateur
Une humeur (« j’aime »)
Une réponse (commentaire) ¹
Un partage
Plusieurs réactions
Impact : faible
Impact : important
Impact : élevé
Impact : très élevé
Les humeurs sont la forme la plus basique d’interaction.
Les commentaires sont considérés comme une forme d’engagement plus significative que les humeurs. Il vaut mieux préférer Commenter en tant que (cela implique tout le billet), plutôt que le bouton commentaire sous une image (cela ne concerne qu’elle).
Les partages ont un impact majeur, car ils étendent la portée du billet à un nouvel ensemble d’utilisateurs.
Les interactions cumulées multiplient la visibilité de la publication de manière exponentielle.
Les humeurs augmentent légèrement la visibilité du billet, mais leur impact est moindre par rapport aux commentaires et aux partages.
Les commentaires indiquent une interaction motivée avec le contenu et augmentent sa visibilité dans le fil d’actualité des utilisateurs. Un commentaire publié 48 à 72 h après le billet peut relancer l’algorithme comme une nouvelle publication.
Les partages mettent en avant un contenu pertinent et de haute qualité.
Les algorithmes considèrent que si une personne interagit plusieurs fois, le contenu est probablement intéressant ou engageant
Le type d’humeur influe légèrement.
Une ou deux lignes suffisent (cela doit être court).
Le partage amène les réseaux sociaux à vous mettre en relation avec d’autres utilisateurs de même sensibilité.
Une humeur plus un commentaire du même auteur donnent 1,2 × 1,3 = 1,56.
¹ Vous pouvez soumettre vos commentaires au Corrigeur avant de les publier.
Synthèse
Voici en résumé une échelle approximative ² d’impact en termes de coefficient sur la visibilité d’un billet Facebook :
J’aime. Coefficient 0 si tardif, à 1,2 si immédiat
Réaction de différents auteurs. Coefficient 1,3
Commentaire. Coefficient 1,4
Partage. Coefficient 0 s’il est vide, jusqu’à 1,6 s’il est accompagné d’un texte
Actions cumulées d’un même auteur. Coefficient 3,49
Ce qui ne relance pas un billet : les clics répétitifs d’un même auteur, les clics sans action, les partages sans texte
² Il s’agit d’une approximation actuellement constatée. Les coefficients vont cependant varier dans le temps, car les réseaux sociaux ajustent régulièrement leurs algorithmes pour optimiser l’engagement et la satisfaction des utilisateurs.
Contacter l’assistance du Corrigeur
Comment contacter le support client ?
Le cabinet du Corrigeur est ouvert au public du lundi au vendredi. Il est fermé les jours fériés, les fêtes et les congés.
Pour toute question commerciale :
privilégiez plutôt le téléphone ; il est ouvert de 13 heures à 17 heures
Pour toute autre question, le traitement sera plus efficace par écrit :
merci de privilégier les plateformes numériques Discord et Microsoft Teams
vous pouvez également envoyer un message électronique ou utiliser tout autre mode de contact indiqué dans le menu Contact
Téléphone : Cliquer ici pour voir le numéro de téléphone du Corrigeur.
Quel logiciel de vidéoconférence utiliser pour les séances d’expertise ?
Il est essentiel de disposer de l’une des applications de communication gratuites Teams, ou Discord pour assurer une communication optimale dès le début de notre collaboration. Ces outils facilitent les échanges rapides et efficaces.
Comparaison des logiciels de vidéoconférence en version gratuite
Fonction
Teams
Discord
Chat
Éditeur avancé avec mise en forme (gras, italique, souligné, listes)
* Les images envoyées en pièces jointes sont dégradées par la compression appliquée par les serveurs des logiciels de vidéoconférence. Il est donc nécessaire d’utiliser un service de stockage comme Wetransfer en version gratuite lorsque les fichiers doivent être intégrés sans perte de qualité ou lorsque leur taille dépasse la limite autorisée par la plateforme utilisée.