Nous avons pensé son organisation pour faciliter la navigation et la recherche de termes spécifiques. L’index alphabétique propose pour chaque entrée :

  • la catégorie grammaticale : la fonction du terme au sein de la phrase (nom, adjectif, verbe, etc.)
  • le genre : la classification du terme en masculin ou féminin
  • l’étymologie : l’origine et l’évolution du terme au fil du temps
  • les domaines d’utilisation : les disciplines où le terme s’applique couramment telles que la typographie, la rhétorique, la linguistique ou la stylistique
  • les définitions : les variantes de définition du terme, accompagnées d’exemples et d’explications pour élucider leur emploi et leurs subtilités

En explorant le Lexique des termes littéraires du Corrigeur®, vous élargirez votre compréhension des techniques typographiques, des figures de style, des concepts linguistiques et des méthodes d’analyse littéraire, ainsi que de nombreux autres aspects passionnants de la littérature. Cette ressource en ligne vous permettra de développer vos compétences pour étudier, apprécier et débattre des œuvres littéraires avec une expertise renforcée.

Le lexique du Corrigeur contient 119 définitions réparties en 96 termes

Affixe
Étymologie
 : Origine latine (affixus), signifiant « attaché » ; utilisé comme terme grammatical au xvie siècle et en mathématiques au xixe siècle.
Linguistique Élément ajouté à un mot, que ce soit au début (préfixe), à l’intérieur (infixe) ou à la fin (suffixe), modifiant la signification ou la fonction du mot. Par exemple, dans le mot « inattendu », « in- » est un préfixe et « -u » est un suffixe.
Mathématiques Nombre complexe définissant un point du plan complexe.
Alinéa
Étymologie
 : xviie siècle. Provenant du latin médiéval a linea, signifiant « s’éloignant de la ligne », expression utilisée lors de la dictée.
Typographie Espacement visible dans un texte par le retrait d’une ligne par rapport à l’alignement général du texte. L’alinéa indique une articulation plus importante que le point-virgule ; il introduit une sous-section de l’idée ou une idée différente. Examinez les alinéas. Le commencement d’un texte est souvent caractérisé par un alinéa. Lisez jusqu’à l’alinéa suivant.
Lecture Chaque partie ainsi séparée. Référez-vous au premier, au deuxième alinéa. Article six de la loi, alinéa trois. Retirer un alinéa.
Anacoluthe
Étymologie
 : xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec anakolouthon, neutre substantivé de l’adjectif anakolouthos, signifiant «qui n’est pas à la suite de, qui n’est pas conséquent avec ».
Grammaire Interruption dans la structure syntaxique d’une phrase. L’anacoluthe peut parfois renforcer la pensée, comme dans cette phrase de Voltaire : « Le paradis terrestre, où les hommes vivaient si heureux, était situé aux environs de Babylone. ».
Anagramme
Étymologie
 : xvie siècle. Emprunté du grec de basse époque anagramma, altération de anagrammatismos, « transposition de lettres formant un sens ».
Rhétorique Mot (ou plus rarement syntagme ou phrase) créé en transposant, voire en intervertissant, les lettres d’un ensemble. « ami » est par exemple l’anagramme mélangeant les lettres de « mai » ; « régal » est l’anagramme de « large » ; « étoile » est l’anagramme de « étiole ».
Anaphore
Étymologie
 : xvie siècle. Provenant du grec anaphora, dérivé de anapherein, signifiant « porter en arrière », d’où « évoquer le souvenir de ».
Grammaire Procédé consistant à rappeler un mot ou groupe de mots précédemment énoncé par un terme grammatical.
Rhétorique Procédé stylistique qui consiste à répéter délibérément un mot ou une expression au début de plusieurs phrases ou vers successifs. Par exemple, dans le célèbre discours de François Hollande  : « Moi président de la République […]. Moi, président de la République […]. Moi, président de la République […] ».
Liturgie chrétienne Texte de prière spécifique à la célébration eucharistique, souvent utilisé dans le contexte du rite byzantin.
Antonomase
Étymologie
 : xviiie siècle anthonomasie. Issu du grec antonomasia, formé de anti-, signifiant « à la place de », et onomasia, signifiant « désignation par un nom ».
Rhétorique Figure de style qui consiste à remplacer un nom propre par un nom commun ou une périphrase représentative de ses caractéristiques, ou à utiliser un nom propre pour exprimer un trait caractéristique d’une personne ou d’un objet. Par exemple, appeler une personne sage « un Socrate » est une antonomase, tout comme désigner une personne extrêmement généreuse comme « la bienveillance incarnée ».
Par extension Substitution d’une expression suggestive à une expression banale. Exemple : remontant aux sources et aux causes de la criminalité, l’avocat général tonna contre l’immoralité de l’école romantique, alors à son aurore sous le nom d’école satanique que lui avaient décerné les critiques de l’Oriflamme et de la Quotidienne, il attribua, non sans vraisemblance, à l’influence de cette littérature perverse le délit de Champmathieu, ou, pour mieux dire, de Jean Valjean. Hugo, Les Misérables, t. 1, 1862, p. 327.
Apposition
Étymologie
 : xiiie siècle. Dérivé du mot latin appositio, qui signifie littéralement « action de placer à côté » ou « action d’ajouter », ce terme a été adapté en tant que concept grammatical au Moyen Âge.
Grammaire : terme simple ou complexe, mis sur le même plan qu’un autre par rapport auquel il joue le rôle de déterminant, sans que la détermination soit exprimée par un procédé grammatical.
Rhétorique : procédé de construction syntaxique par lequel un terme est transposé de la fonction d’attribut en fonction de déterminant immédiat (ou quasi immédiat) d’un autre mot avec lequel il a en commun de désigner le même référent.
Approche
Étymologie
 : xve siècle. Dérivé du latin tardif appropiare, « approcher », lui-même issu du latin classique prope, « près ».
Sens commun : Acte de se diriger ou de se rapprocher de quelqu’un ou de quelque chose. Exemple : « Son approche discrète m’a surpris » ; « L’approche de l’orage a créé un sentiment d’urgence ».
Métaphoriquement : Se dit d’une personne aisée à aborder, ou d’un sujet facile à traiter. Exemple : « Ce traité offre une nouvelle approche sur le sujet ».
Militaire : Recherche d’accès à une position stratégique. Opérations destinées à se rapprocher d’un objectif, comme des démarches pour obtenir une promotion, et par homonymie pour décrire les tentatives de séduction. Exemple : « Son approche du terrain est satisfaisante ».
Aéronautique : Ensemble des procédures pour préparer l’atterrissage d’un engin volant. Exemple : « Le pilote a ajusté l’altitude durant toute l’approche. ».
Optique : Instrument pour observer des objets distants en les rendant plus proches visuellement. Exemple : « J’ai utilisé une lunette d’approche pour observer les étoiles. ».
Horticulture : Technique de greffage où deux branches sont mises en contact.Exemple : « La greffe en approche du poirier et du prunier a réussi, et a créé un hybride intéressant. ».
Typographie : Espace vierge laissé autour des lettres dans un texte. Exemple : « L’approche entre les lettres A et V était soigneusement calculée pour une lisibilité optimale. ».
Approches
Étymologie
 : xve siècle. Dérivé du latin tardif appropiare, « approcher », lui-même issu du latin classique prope, « près ».
Lieu : Désigne les environs immédiats. Exemple : « Les approches de la ville étaient bondées de touristes ».
Temps : Signes précurseurs d’une saison ou d’une phase de vie. Exemple : « aux approches de la quarantaine » ; « aux approches de l’été ».
Bavoché
Étymologie
 : Le terme semble dérivé de « bave », qui évoque l’idée de quelque chose qui coule ou qui déborde de manière désordonnée. Dans le contexte de la gravure ou de l’imprimerie, cela peut se référer à des lignes ou des traits qui débordent de leur contour attendu, donnant un aspect flou ou imprécis. L’ajout du suffixe « -oche » pourrait indiquer une qualité ou un état relatif à cette bave, c’est-à-dire un état où quelque chose ressemble ou agit comme de la bave, en l’occurrence en termes de débordement ou de manque de netteté.
Technologie  Se dit en gravure et imprimerie des éléments graphiques, comme les traits de burin, les contours, ou les caractères, qui présentent un manque de clarté ou de précision. Exemples : « Cette gravure est qualifiée de bavochée en raison de ses lignes imprécises »  « Le texte de cette impression est bavoché, les caractères semblent s’étendre au-delà de leurs contours habituels ».
Bavochure
Étymologie
 : xviie siècle. Dérivé du terme « bavocher » complétée par le suffixe « -ure » qui indique une action, le résultat de cette action, la procédure pour obtenir ce résultat. Ce mot est inspiré selon les linguistes de Druide des onomatopées latines « ba-ba », symbolisant un discours confus, et « ba », imitant un son produit par les lèvres.
Typographie : Qualité d’impression ou de gravure où les détails sont flous ou imprécis. Exemple : « Cette page imprimée présente des bavochures, rendant le texte difficile à lire ; « Les lignes de la gravure étaient entachées de bavochures, diminuant la clarté de l’œuvre ».
Généralité : imprécision dans les traits, les contours, les caractères.
Cadrat
Étymologie
 : xviie siècle. Dérivé du mot latin quadratum, « carré ».
Typographie : Élément en plomb utilisé pour créer un espace vide dans une composition typographique, surtout dans les lignes qui ne sont pas complètement remplies. Il trouve son utilité principalement au début ou à la fin des paragraphes, ainsi que de chaque côté d’un titre aligné au centre, parmi d’autres applications.
Cadratin
Étymologie
 : xviie siècle. Dérivé de « cadrat » issu du mot latin quadratum, « carré ».
Typographie : Petit élément, traditionnellement en plomb, utilisé pour insérer une espace vide dans une ligne de texte. Cet espace a une largeur identique à la hauteur du corps de la police utilisée. Dans la photocomposition moderne, le cadratin désigne une espace d’une dimension similaire.
Photocomposition moderne : Espace blanc d’une dimension très voisine.
Grammaire : lorsque le mot cadratin apposé à un autre nom devient invariable. Exemple : « une espace cadratin ».
Cadre de texte
Étymologie
 : Emprunt à l’italien quadro, « carré » pour cadre, et du latin impérial textus, « enlacement », du latin classique texere, « tisser » pour texte.
Informatique : Zone définie dans un document numérique ou imprimé qui contient et organise du texte. Il est utilisé pour structurer le contenu textuel de manière visuellement ordonnée.
Caractère
Étymologie
 : xiiie siècle sous la forme « karactere » issu du latin character et xive siècle sous la forme « caratère », issu du grec kharaktêr. Il désignait initialement un « signe gravé » ou une « empreinte », puis il a évolué pour signifier un « signe distinctif ».
Sens Premier : Signe ou une marque réalisée sur une quelconque surface à l’aide d’instruments, comme une plume ou un ciseau, ayant une signification précise. Les caractères d’une écriture, qu’ils soient alphabétiques, syllabiques, cunéiformes, etc., ou les caractères utilisés dans diverses disciplines, comme l’algèbre ou l’astronomie.
Typographie : Petit bloc, souvent en métal, qui porte sur une de ses faces une empreinte (lettre, chiffre, symbole) destinée à l’impression. Ces caractères peuvent varier en style, taille et forme, et sont essentiels pour la composition d’un texte imprimé.
Science : Il se réfère à des traits ou propriétés essentiels qui définissent un être, une espèce, ou une classe. Exemples : « caractères génériques ou spécifiques, caractères héréditaires ou acquis ».
Attribut ou trait particulier : Caractéristique spécifique ou qualité d’un objet, d’un phénomène ou d’une action. Exemples : « le caractère urgent d’une situation, le caractère original d’une œuvre d’art, ou le caractère temporaire d’une mesure ».
Littérature : Ensemble des traits psychologiques et moraux qui définissent une personne ou un groupe. Type de personnage dans une œuvre littéraire ou théâtrale, avec des traits accentués ou typiques ».
Psychologie : TEnsemble des traits psychologiques et moraux qui définissent une personne ou un groupeype de comportement ou personnalité classifié dans une catégorisation spécifique. ExemplesExemples : « un caractère introverti ou extraverti, passionné ou flegmatique ».
Cas
Dans les langues à flexion, chacune des formes que prennent, selon leur fonction dans la phrase, les noms, pronoms, adjectifs et participes.
Centimètre
Imprimerie : Centième partie du mètre (abrév. cm). Une feuille aux dimensions A4 mesure 21 × 29,7 cm.
Césure
Voir Division.
Chasse
Généralité : Ce qui se porte, se tient en dehors de la norme prévue ou attendue.
Typographie : Encombrement d’un caractère en largeur.
Chiffre
Généralité sans idée de secret : signe graphique servant à marquer, à représenter une chose à l’intention d’un lecteur, par exemple un nombre ou une somme.
Généralité avec idée de secret : caractères d’écriture (lettres ou chiffres) représentant par convention secrète les lettres ou les groupes de lettres des mots d’une langue. Dans ce sens, chiffre est généralement au pluriel.
Technologie par métonymie : arrangement secret de chiffres, de lettres, permettant à celui qui l’a conçu ou y est initié d’ouvrir la porte d’un coffre-fort.
Coquecigrue
Procédé littéraire consistant à raconter un conte en l’air, baliverne, sornette, sottise.
Conjugaison
Action de conjuguer un verbe ; ensemble des formes différentes que prend un verbe selon la personne, le nombre, le temps, le mode, la voix.
Conseiller en écriture
Le conseiller en écriture est un professionnel de l’écrit. Son activité se décline en deux métiers complémentaires : celui qui rédige, et celui qui conseille.
Corps
n. masc. Épaisseur, mesurée verticalement, de la tige de plomb qui supporte toute la lettre, hampe et jambage compris, exprimée en points typographiques.
Correcteur
Professionnel qui corrige les épreuves d’imprimerie et en élimine les erreurs, les coquilles pour les indiquer au typographe corrigeur.
Corrigeur
Surnom de l’ouvrier typographe qui exécutait, directement sur les plaques typographiques, les corrections orthographiques, typographiques et de mise en forme, indiquées par le correcteur-relecteur sur les épreuves.
Corrigeur et corrigeuse
Déclinaison
Rhétorique : dans les langues à flexion, ensemble des formes que prennent les articles, les noms, les pronoms et les adjectifs selon leur fonction dans la phrase. La déclinaison latine comporte six cas.
Grammaire par métonymie : classe, ensemble de mots qui se déclinent sur le même modèle.
Désinence
Élément variable à la finale d’un mot, qui, ajouté au radical (ou au thème de flexion), sert à marquer chacune des formes verbales (dont l’ensemble constitue la conjugaison) ou nominales (dont l’ensemble constitue la déclinaison ou la flexion).
Diacritique
Cet adjectif qualifie le mot signe pour signifier qu’il est ajouté à une lettre de l’alphabet pour en modifier la prononciation, comme la cédille sur le (c) du mot poinçon.
Digramme
Linguistique : groupe de deux lettres employé en linguistique pour transcrire un phonème.
Division
Typographie : petit signe servant à marquer la coupure d’un mot en fin de ligne, ou à réunir plusieurs éléments pour former un mot composé (on dit couramment Trait d’union).
Grammaire : par extension : coupure dans un mot ou entre les mots.
Écrivain
Littérature : celui, celle qui compose des ouvrages littéraires.
Maritime : agent employé pour tenir les écritures, à bord d’un navire de commerce.
Écrivain public
Littérature : celui, celle dont le métier est d’écrire pour autrui.
Nomenclature : celui qui écrit des lettres, des pétitions, etc., pour le compte de ceux qui ne savent pas écrire.
Empattement
Trait plus ou moins épais placé au pied ou à la tête du jambage d’une lettre.
Énantiosémie
Linguistique : Fait pour un mot de signifier une chose et son contraire, ambivalence de celui-ci autorisant des interprétations opposées.
Épiphore
Répétition à la fin de plusieurs phrases d’un mot ou d’un groupe de mots.
Espace
Petite pièce de métal, de largeur et d’épaisseur variables, qui sert à séparer les mots. Espace fine, forte. Mettre une espace plus épaisse pour justifier la ligne. En typographie, espace est au féminin. La typographie française utilise cinq sortes d’espace typographique insécable.
Espace typographique
Feuillet
Chacune des parties d’une feuille de papier qui a été pliée une ou plusieurs fois sur elle-même pour former un cahier et, de là, une page dactylographiée standard. Un feuillet comprend 1 500 signes. C’est l’unité de base des journalistes, des écrivains publics, et des conseillers en écriture, car elle ne dépend fort justement ni de la mise en page ni du nombre de mots.
Flexion
Sens général : ensemble des formes fléchies.
Rhétorique : ensemble des modifications et des élargissements susceptibles d’être apportés soit à un thème nominal ou pronominal (déclinaison), soit à un thème verbal (conjugaison), pour exprimer les principaux aspects (genre, nombre, personne, mode, temps) ou la fonction du mot dans la proposition.
Genre
Catégorie sous laquelle on range les substantifs en les répartissant selon certaines propriétés morphologiques qui, dans certains cas, sont fondées sur la distinction entre mâle et femelle.
Homographe
Linguistique : mot dont la graphie est identique à celle d’un autre mot.
Homonyme
Linguistique : mot qui a une prononciation ou une graphie identique à celle d’un autre, mais un signifié différent.
Homophone
Linguistique : unités ou groupements graphiques (signe, syllabe, mot, phrase) de prononciation identique.
Idéogramme
Linguistique : symbole graphique représentant non pas un phonème ou une syllabe, mais une ou plusieurs unités de sens.
Incise
Type de proposition incidente qui indique que l’on rapporte les paroles ou la pensée de quelqu’un.
Infixe
Élément qui, dans certaines langues, s’insère à l’intérieur d’un mot et en modifie le sens ou la fonction.
Interjection
Mot invariable, autonome, inséré dans le discours pour exprimer, d’une manière vive, une émotion, un sentiment, une sensation, un ordre, un appel, pour décrire un bruit, un cri.
Interligne
Généralité : n. masc. Espace blanc qui sépare deux lignes écrites ou imprimées.
Typographie : n. Fém. Lame métallique, de hauteur inférieure à celle des caractères, pour qu’elle ne marque pas à l’impression, de longueur égale à celle des lignes de composition entre lesquelles on l’intercale afin de déterminer l’interligne.
Interparagraphe
n. masc. Espace blanc qui sépare deux paragraphes.
Lettre
Chacun des signes graphiques dont l’ensemble constitue un alphabet servant à transcrire une langue.
Locuteur
Celui qui parle, par opposition à celui qui l’écoute.
Logogramme
Dessin représentatif d’une notion (logogramme sémantique ou idéogramme) ou d’une suite phonique constituée par un mot (logogramme phonétique ou phonogramme).
Marge
Espace autour du contenu.
Métagramme
Énigme à plusieurs réponses qui consiste dans le changement d’une lettre en une autre occupant toujours le même rang.
Millimètre
Imprimerie : Millième partie du mètre (abrév. mm). Une feuille aux dimensions A4 mesure 210 × 297 cm.
Mode
Catégorie grammaticale où l’on regroupe des formes verbales selon divers critères formels et dont le choix permet d’indiquer la manière dont on envisage l’action, suivant qu’on la considère comme certaine, probable, douteuse, etc.
Monogramme
Chiffre formé généralement de la combinaison des lettres initiales d’un nom. Le monogramme est parfait lorsqu’il est composé de toutes les lettres, ou imparfait lorsqu’il ne reprend que les lettres principales.
Morphème
Partie de mot ou de syntagme qui indique la fonction et l’appartenance à une classe paradigmatique de ce mot ou de ce syntagme.
Mot
Son, signe, lettre, ou groupe de sons, de signes, de lettres, servant à désigner des objets, à exprimer des actions, des sentiments, des idées, ainsi que leurs rapports.
Le mot ne peut pas être utilisé comme unité de mesure par les correcteurs-relecteurs et par les conseillers en écriture, car il pénaliserait les textes utilisant un vocabulaire pauvre. Dans la langue française, un mot possède en moyenne 5,05 lettres. Dans un dialogue, on tombe à 3, et dans un texte scientifique, on monte à 8. Inversement. Le mot sera toutefois une bonne idée de mesure pour les traducteurs.
Moyen Âge
Période historique comprise entre la fin de l’Empire romain d’Occident (476 apr. J.-C.) et la fin de l’Empire romain d’Orient (1453).
Nombre
Catégorie sous laquelle on range les mots variables selon qu’ils s’appliquent à un seul être, à une seule chose, ou à plusieurs.
Orthographe
Linguistique : ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d’une langue au moyen de caractères d’écriture, suivant les formes consacrées par l’usage
Grammaire : connaissance que l’on a de ces règles. L’orthographe trouva ses origines dans le travail des scribes du Moyen Âge.
Oxymore
Figure de style consistant à associer deux termes en apparence contradictoires. Exemples : un soleil noir, un silence assourdissant, un repos exténuant.
Oxymoron
Voir Oxymore.
Orthotypographie
Ensemble des règles permettant d’écrire de façon correcte, selon une norme établie. L’orthotypographie réunit sous une même approche les règles de l’orthographe, de la grammaire, de la conjugaison, de la ponctuation, et la typographie.
Paréidolie
Erreur d’interprétation des sens apparaissant lors de l’accoutumance et produisant ainsi une fausse reconnaissance.
C’est sur ce principe que se fonde le test de Rorschach ou encore que s’explique la détection dans les nuages de figures ou de formes qui, en réalité, n’existent pas.
En matière de correction, cela amène avec l’augmentation du nombre de relectures à imaginer le texte plutôt qu’à véritablement le lire et ainsi à ne plus voir les fautes.
Personne
Catégorie morphologique marquée par des variations de désinences ou de radicaux, qui permet de différencier dans toute situation d’énonciation celui qui parle, celui à qui l’on parle et celui ou ce dont on parle.
Pica
Imprimerie : Unité de mesure typographique des pays anglo-saxons équivalente au cicéro ; genre de caractères utilisés dans certaines machines à écrire. L’unité typographique anglo-saxonne est le Point (…) Douze points anglais forment un PICA (4,23 cm) (Trait. Textes s.d.).
Pige
Dans le journalisme écrit ou parlé, tâche (évaluée en nombre de signes, de lignes) qu’un compositeur ou un lecteur d’épreuves doit accomplir dans un temps déterminé. La pige est le nombre variable de lignes que doit fournir à l’heure chaque membre de la commandite. Une pige correspond traditionnellement à 1500 signes ou encore à un temps d’élocution de 50 secondes.
Phrase
Tout assemblage de mots : expression, locution, tour figé ou non.
Phonème
Élément sonore du langage articulé considéré d’un point de vue physiologique.
Phonogramme
Signe utilisé pour la transcription du consonantisme d’un mot homonyme de celui que désigne un idéogramme.
Point (point pica)
Imprimerie : Le point DTP (Desktop Publishing point), souvent appelé point pica, vaut 1/12 de pica qui vaut lui-même 1/6 de pouce, c’est-à-dire qu’un point pica vaut 1/72 de pouce. Un point pica mesure donc environ 0,353 cm. Cette unité est utilisée essentiellement en PAO. Elle est inférieure au seul d’imprécision de Word et ne devrait donc pas y être utilisée. On l’utilisera toutefois pour insérer les images, car leur unité est souvent exprimée en pixels. 1 point correspond à 0,75 pixel.
Pouce
Imprimerie : Unité de longueur anglo-saxonne (traduisant « inch ») équivalente à 25,4 cm. Le pouce se fractionne par 2, 4, 6, 8, 16, 24, etc. (DEW. Mes. 1973). Dans les annonces de journaux, chacun d’eux indique sa taille, 5 pieds 9 pouces 1/2 (TAINE, Notes Anglet., 1872, p. 53).
Préfixe
Affixe placé au début d’un mot pour en modifier le sens ou la valeur grammaticale.
Racine
Élément de base, irréductible, porteur de sens, commun à tous les représentants d’une même famille de mots à l’intérieur d’une langue ou d’une famille de langues.
Relecteur
Voir Correcteur.
Rembourrage
Espace entre le bord et son contenu.
Réviseur
Voir Correcteur.
Signe
Caractère alphabétique, numérique, ou de ponctuation, ainsi que les codes de contrôle utilisés dans une écriture. Une tabulation ou un saut de ligne correspond à un signe. Le gras, la couleur ou le corps ne sont pas des signes, mais des décorations.
Suffixe
Affixe placé à la fin d’un mot pour en modifier le sens ou la valeur grammaticale.
Substantif
Nom.
Syllabe
Voyelle ou groupe de lettres qui se prononcent d’une seule émission de voix.
Sympathique
L’écriture sympathique est bien évidemment une écriture tracée avec une encre invisible.
Synonyme
Mot de forme différente et de même sens (ou de sens voisin) qu’un autre mot.
Syntagme
Linguistique : combinaison de morphèmes ou de mots qui se suivent et produisent un sens acceptable.
Sémiotique : groupe d’unités linguistiques significatives formant une unité dans une organisation hiérarchisée de la phrase. Il sera soit autour d’un nom, c’est alors un syntagme nominal, soit autour d’un verbe, c’est alors un syntagme verbal.
Archéologie : division de la phalange.
Tabulaire
Qui est disposé dans des tables, dans des tableaux. Un chiffre ou une espace tabulaire sont des caractères qui ont été conçus pour avoir la même largeur et faciliter ainsi l’alignement des nombres en colonne.
Temps
Forme du verbe qui caractérise le fait exprimé par le radical du point de vue de cette dimension.
Tiret
Signe typographique formé d’un trait horizontal. En typographie française, on trouvera trois sortes de tirets : - – —.
Traitement de texte
Ensemble des procédés et des techniques utilisés pour traiter les mots composant un texte : saisie, composition, correction, stockage, reproduction, transmission, etc.
Traitement de texte
Trigramme
Linguistique : groupe de trois lettres employé en linguistique pour transcrire un phonème.
Typographie
Ensemble des procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des clichés en relief. La typographie trouva ses origines dans le travail des copistes-enlumineurs, puis fut reprise par les imprimeurs avec l’essor de l’imprimerie inventée par Gutenberg en Allemagne. Depuis, la typographie est devenue un art majeur, tout comme le flacon est devenu indissociable du parfum. Ne l’a-t-on pas vu faire ou défaire des sociétés d’édition grâce à la qualité de son art ?
Verge
Historique : mot dérivé du latin tardif virgula, la petite baguette, diminutif de virga, la baguette.
Pédagogie : petite baguette flexible avec laquelle on fouettait quelqu’un et de là par analogie de forme d’une part la tige ou tringle métallique utilisée en imprimerie de labeur pour tenir les casses, et d’autre part le pénis.
Mathématique : ancienne unité de mesure agraire de la longueur qui valait 0,914 mètre, et de là la règle graduée parfois utilisée chez les premiers imprimeurs.
Vers
Assemblage de mots destiné à retrouver la sonorité musicale propre aux chansons. Le vers obéit par conséquent à un rythme et à un cadencement particulier.
Virgule
Signe de ponctuation servant notamment à séparer, à isoler divers éléments de la phrase.
Voix
Forme que prend le verbe, suivant que l’action est accomplie par le sujet (voix active) ou subie par lui (voix passive).
Zone d’écriture
n. fém. Synonyme de cadre de texte.

Commenter cette ressource

Le nom de plume doit être pensé avec soin. Vous pourrez en changer.

Veuillez utiliser uniquement des caractères usuels de l’écriture. Nos filtres autorisent les 438 caractères de la fonte Simply Mono Book. Elle couvre bien plus que la large gamme des caractères standards, tout en excluant ceux qui seraient susceptibles d’être utilisés à mauvais escient.