Une Néandertalienne à la peau claire et aux yeux verts rencontre des Sapiens à la peau sombre.

Chayah

Incipit

Je venais d’entamer ma septième roue de soleil lorsque vos ancêtres apparurent pour la première fois dans nos plaines. Ils étaient grands et très fascinants, beaux comme des sculptures d’ombre et de lumière.

Une douce odeur de fruit mûr et de chair grillée flottait autour d’eux, à la fois familière et étrangère. Leur peau, lisse et sombre, semblait absorber la lumière du soleil, tandis que leurs yeux bruns luisaient d’une sagesse inconnue. Leur chevelure, étrangement bouclée, dansait au gré du vent. Ils arrivaient en voyageurs des terres brulantes, enfants du soleil porteurs de récits venus d’ailleurs, à l’image des horizons lointains.

Quelque chose, pourtant, nous semblait dissonant : leur menton, trop saillant, évoquait des carnivores miniatures. C’est à cet instant que vos pères et moi nous sommes rencontrés, encore enfants, ignorants de ce que le destin préparait pour nous. Leur sang, plus neuf et étranger, se mêlerait au nôtre, et apporterait une force nouvelle, mais il nous fragiliserait tout autant.

— Comment était-ce dans ta tribu, Ô Très Sage Chayah, Notre Mère chérie d’entre toutes les femmes ? Étaient-ils aussi beaux que toi ?

— Oh ! Tribu est un grand mot. Yareach, l’astre souverain des ténèbres, n’avait rien à craindre de nous, si modestes que le nombre de nos âmes n’égala jamais celui des nuits d’un seul de ses règnes. Les hommes partaient à la chasse et veillaient sur nos femmes et nos enfants, tandis que les femmes géraient nos terres et nos abris, et administraient. Nous étions plus petits que vous de deux largeurs de main. Nos corps se montraient cependant robustes, et nos traits, lumineux avec une peau claire comme l’aube, une pilosité dense, et des yeux éclatants de bleu, de vert ou de gris. Nous étions un peuple des glaces, façonnés par le froid et la pénombre. Notre blancheur nous protégeait de l’hiver éternel.

— Ô Notre Mère Chayah, toi qui portes désormais seule le poids de nos mémoires, où sont passés tes frères et tes sœurs, tes cousins et tes cousines ?

Chayah sursauta. La question venait de rouvrir une blessure ancienne. Le temps avait certes adouci la douleur, mais il ne l’avait jamais refermée.

Son peuple méritait, effectivement, que la vérité soit dite. Elle répondit avec prudence, en pesant chaque mot :

— La malédiction de la Nature s’est abattue sur eux. Nos femmes et nos hommes furent absorbés par vos lignées, et notre lumière s’éteignit peu à peu dans vos corps plus sombres. Ceux de nos hommes qui ont pris femme chez vous les ont souvent vues périr en couche. Vos bassins, trop étroits, ne pouvaient pas supporter l’immensité des têtes de nos petits au moment de la naissance. Contrairement à nous. Ces pauvres âmes, brisées par le chagrin, se sont laissé dépérir. Quant à nos femmes, peu ont choisi de prendre mari chez vous.

— Mais pourquoi donc, Ô Notre Mère Chayah ?

— Chez nous, c’étaient les femmes qui avaient le pouvoir.

— Comme vous, Ô Très Sage Chayah !

— Oui ! Mais chez vous, c’étaient les hommes qui dominaient et prenaient plusieurs femmes. Beaucoup parmi les nôtres n’ont pas pu l’accepter et sont restées célibataires. Quant à celles qui aimaient les femmes, elles ont évidemment continué à vivre selon leur nature.

— Ô Chayah, pourquoi donc ne laisse-t-on pas le pouvoir à celui ou à celle dont les capacités en font un chef, que ce soit un homme ou une femme ?

Elle marqua une pause, ses yeux brillant d’une sagesse ancienne. Les enfants la regardaient, fascinés, mais Hevel fronça malicieusement, sans s’en rendre compte, les sourcils. Il sentait venir une explication qu’ils ne saisiraient pas.

Sa mère entrait une fois de plus en transe.

— Lorsque les ressources se raréfient et que les groupes deviennent très petits, la polyandrie féminine favorise la diversité génétique et garantit une préemption sécuritaire de la descendance. En revanche, lorsque l’abondance revient, les femmes se consacrent à la reproduction, et la polygynie masculine devient le moteur de leur domination.

— Ô Très Sage Chayah, tu débloques encore. On n’a rien compris ! Même les dieux doivent s’arracher les cheveux en t’écoutant.

— Pardon, les enfants. J’oubliais que vous êtes encore jeunes, et je vous parle comme à des adultes des temps lointains. Imaginez une petite tribu où il n’y a presque personne : pour que chaque enfant ait plus de chances d’être unique et fort, une femme peut avoir plusieurs maris. Mais quand il y a beaucoup de monde, cela change : les hommes prennent plus de place.

Un murmure de joie accueillit cette explication bienvenue. Chayah sourit, satisfaite de voir les visages s’illuminer autour d’elle. Elle continua :

— Maintenant, écoutez bien. Ces rôles ne sont pas figés : ils changent avec le temps, tout comme la façon dont nous voyons le monde. Pour nous, tout est divin : les lieux, les plantes, les animaux, et même ce qui semble ne pas vivre. Nous faisons partie d’un Grand Tout. Un jour, nos descendants appelleront cela l’animisme, puis, bien plus tard, ils découvriront ce qu’ils nommeront la physique quantique. Ils redécouvriront que notre âme est partout et nulle part à la fois.

Un silence chargé d’étrangeté s’installa. Un sentiment, mêlé de fierté, d’admiration, mais aussi d’incompréhension traversa l’auditoire. Les yeux de Chayah semblaient désormais fixés sur un horizon invisible, comme si les mots ne venaient plus d’elle, mais d’un souffle plus grand. Sa voix, profonde et posée, sembla porter le poids d’un savoir ancien. Elle reprit :

— Vos croyances d’un dieu présent en chaque chose évolueront vers l’idée d’un dieu unique, immanent. Mais ce dieu, s’il est tout, ne sera jamais le monde, et il ne pourra rien pour empêcher sa destruction.

Un vent froid, inattendu, s’engouffra alors dans l’assemblée. Les flammes vacillantes des torches projetèrent des ombres tremblantes sur les visages pétrifiés. Une onde de stupeur se propagea. Des murmures d’effroi et des clameurs inquiètes brisèrent le silence :

— Mais ! Nous allons mourir !

— Non, les enfants, pas vous, ni même nos descendants, et les descendants des descendants de nos descendants. Dans un premier temps, nos peuples oublieront un jour ce que nous avons appris. Leurs vies deviendront plus courtes, comme le cycle des lunes décroit après sa plénitude. Ils oublieront de prendre soin de la Terre et d’eux-mêmes, et leurs corps s’en ressentiront. La maladie tuera de plus en plus jusqu’à ce que notre savoir ancestral et notre hygiène reviennent au galop. Ils réapprendront que prendre soin de leur corps, c’est honorer la Terre dont ils sont issus. Et alors, leurs vies retrouveront un semblant d’équilibre.

Cela ne durera qu’un temps. La cupidité et l’oubli embraseront vite à nouveau le monde comme un feu mal maitrisé, alimenté par les mains mêmes qui l’ont allumé.

Les prémices de la destruction commenceront à l’époque des Âges farouches. Cela viendra dans des temps immémoriaux lorsque les hommes et les femmes auront oublié qui ils sont : des animaux, une infime partie de la Nature, et non ses maitres. Si chaque génération était un grain de sable, le temps pour atteindre ces jours sombres couvrirait une plage entière. Mais souvenez-vous : même alors, la catastrophe sera évitée de justesse.

Les yeux des enfants s’écarquillèrent d’épouvante tandis que ceux des adultes laissaient glisser discrètement quelques larmes.

Chayah reprit d’une voix tremblante d’émotion :

— Cela passera par un retour de la Nature. Les humains d’alors auront tant maltraité le monde que les températures grimperont inexorablement. Les tornades deviendront presque quotidiennes, et les inondations, incessantes. La chaleur étouffante et les glaces implacables cohabiteront, tandis que l’air lui-même se transformera en poison. Les femmes ne voudront plus enfanter. Elles refuseront de donner la naissance dans un tel chaos. Celles, fort rares, qui en auront le désir seront souvent stériles, ou trop faibles pour porter la vie.

Le jeune Hevel surprit alors tout le monde en s’exclamant :

— Mais comment peux-tu prophétiser une telle apocalypse, Ô Mère Chayah, alors que ton peuple n’a jamais inventé grand-chose, contrairement à nous ?

Chayah répondit calmement, un sourire au coin des lèvres :

— C’est vrai. Notre intelligence est plus pragmatique, tournée vers l’efficacité immédiate, tandis que la vôtre s’épanouit dans l’abstraction et les élucubrations. Vous regardez loin, bien plus loin que nous. Et c’est précisément ce qui sauvera notre descendance hybride dans ces temps immémoriaux.

Qayin, rouge de honte et de colère face à l’impertinence de son jeune frère Hevel, répliqua d’une voix tranchante :

— Montre du respect envers notre mère, Hevel ! Ô Très Sage Chayah, Notre Mère à tous, pourriez-vous plutôt nous éclairer sur votre âge, pour que nous comprenions d’où viennent tant de savoirs et de sagesse ?

Chayah répondit avec calme :

— Mon âge est vénérable, comme vous le savez. Mais ne vous fiez pas à moi pour comprendre l’âge de nos femmes. Chez nous, les filles atteignent la puberté après dix roues complètes de soleils. Elles se marient souvent à leur seizième roue et vivent jusqu’à leur trente-cinquième. Les hommes, plus robustes, atteignent parfois quarante roues. Quant à nos anciens, ils meurent de maladie, d’accident, ou parce qu’ils ne peuvent plus se nourrir lorsqu’ils deviennent grabataires.

Hevel, vexé, croisa les bras et lança perfidement :

— Oui ! Mais personne ne les aide !

— C’est la vie, répondit calmement Chayah.

Hevel, prenant un ton faussement catastrophé, mais trahissant un sourire ironique qu’il peinait à dissimuler, ajouta :

— Mais c’est horrible !

— Non, c’est simplement différent, rétorqua Chayah avec sérénité. Nos anciens ne disparaissent pas vraiment : ils reviennent parfois nous visiter depuis l’autre monde. Quant à vous, les filles deviennent pubères vers leur douzième ou quatorzième roue, adultes à leur vingtième roue, où elles sont prises pour femme, et vieilles vers leur quarante-cinquième ou cinquantième roue. Les garçons suivent un parcours semblable. Vous, mes enfants, vous portez en vous la force de deux peuples. Vos corps sont plus résistants, vos vies plus longues que celles de vos ancêtres à la peau d’ébène ou d’iris. Mais cela ne durera pas. Cette force s’affaiblira chaque génération à mesure que vous vous éloignerez de ce que nous étions.

Shet, le frère effacé de Hevel et Qayin, celui dont on oubliait souvent la présence, ramena alors tout le monde à la raison d’une voix posée :

— Au fait, Ô Très Sage Chayah, pourriez-vous nous raconter comment vous avez rencontré nos papas ?

La question, inattendue et presque innocente, arracha un sourire à Chayah. Une étincelle de joie illumina son regard, dissipant l’ombre de gravité qui l’avait envahie. Elle répondit avec un rire léger dans la voix :

— La première fois, ils furent irrésistiblement attirés par moi., mais dès qu’ils s’approchèrent, ils retroussèrent leurs narines avec dégout. Je compris alors brutalement : je portais encore l’odeur de la charogne que je venais de dévorer. Ce fut un choc. Je pris pleinement conscience de l’importance de ne plus me négliger. Je décidai dorénavant de me laver soigneusement après chaque repas avec des noix de lavage, de nettoyer mes dents avec soin, et de parfumer mes cheveux de fleurs aux fragrances agréables. Alors que les autres femmes et hommes de mon peuple vivaient rarement au-delà de quarante roues de soleil, ma mère m’avait transmis un savoir précieux : prendre soin de son corps était une forme de respect envers la Nature.

Elle avait raison. Chaque geste, aussi banal qu’il paraisse, contribue à notre harmonie avec la Nature. Peut-être est-ce pour cela qu’ils m’ont trouvée si différente, irrésistiblement attirante. Nous avons commencé très vite à jouer ensemble.

Plus tard, lorsque nous sommes devenus adultes, je pris pour mari Adamah, Yahweh, et Naḥash. Adamah, solide et patient, incarnait la force de la terre ; Yahweh, plus réfléchi, veillait sur notre foyer. Quant à Naḥash, il portait en lui l’ombre séduisante de la conviction.

Une nuit, alors que je dormais, Naḥash tenta de m’approcher par la ruse. Il murmura des mots sucrés comme le miel. Il voulait, me disait-il, me révéler la connaissance. J’étais stupéfaite : lui, un enfant du peuple des hommes à la peau d’ébène, me vendre la connaissance à moi, née du peuple des femmes à la peau d’iris ! Il ne comprenait donc rien à ce que j’étais.

— Pars ! lui ordonnai-je, d’une voix tranchante comme un silex.

Son sourire disparut, remplacé par une colère sourde. Lorsque je résistai à ses avances, il perdit tout contrôle. Ses mains, autrefois caressantes, se firent menaçantes et il saisit le fruit à coque qu’il voulait m’offrir, et tenta de me fracasser.

Mes cris réveillèrent heureusement Adamah et Yahweh. Ils luttèrent ensemble pour me défendre. Naḥash, fou de rage, chercha à les abattre, mais ils eurent raison de lui, non sans peine. Il tomba, emporté par sa propre violence.

Des années plus tard, Yahweh, mon sage protecteur, s’éteignit paisiblement. Je pris alors Élohim pour mari. Plus distant, il semblait porter en lui les mystères du monde, mais il veilla sur nous avec une bienveillance silencieuse.

Et voilà, mes enfants. J’ai maintenant 65 roues de soleil et le moment approche où je rejoindrai nos ancêtres. Il est aussi temps d’aller dormir. Bonne nuit, les enfants.

Chayah mourut à 930 roues de soleil, soit 49 générations.

Postface

Les époques futures, frustrées de leur propre finitude, réattribuèrent finalement cette longévité à Adamah, et lui reprochèrent d’avoir failli à l’atteinte du millénaire. Ils voyaient en lui le miroir de leurs propres limitations, oubliant qu’aucun être vivant ne pouvait rivaliser avec l’éternité des astres.

Yahweh et Élohim, porteurs de l’ordre et du mystère, atteignirent le rang des dieux immortels, tandis que Naḥash, incarnation de la ruse et de la tentation, devint l’adversaire éternel, condamné à ramper sous le poids de ses ambitions brisées.

Hevel, enfant de la terre, cultivait les champs avec patience et dévotion, tandis que Qayin, nomade des plaines, menait ses troupeaux à travers les steppes arides. Leur désaccord, reflet d’une lutte ancestrale entre sédentarité et errance, culmina en un acte irrémédiable : le sang d’Hevel imbiba les sols qu’il avait tant chéris. La loi du Talion imposa la mort successive de chacun des membres de leurs familles respectives.

Shet devint de fait le seul successeur.

Mais nous, en somme, serons-nous plus fort que la pensée ?

Analyse littéraire

Ce texte présente une réécriture audacieuse et profondément originale des récits fondateurs bibliques, transformant la Genèse en une fable anthropologique complexe et multicouche.

Structure narrative

  • Incipit : Première rencontre entre les peuples, description physique et attraction mutuelle
  • Les visiteurs : Dialogue sur l’organisation tribale et les différences culturelles entre les peuples
  • Le paradis : Explication de la disparition du peuple de Chayah par métissage et incompatibilités reproductives
  • Le pouvoir originel : Réflexions sur les structures de pouvoir et les rôles sociaux selon les ressources
  • La connaissance : Prophéties apocalyptiques et vision de l’avenir lointain de l’humanité
  • L'apocalypse : Questions sur l’âge, la longévité et les cycles de vie des différents peuples
  • Le conflit : Récit personnel de Chayah, ses quatre maris et l’agression de Naḥash
  • La trahison : Fin du récit de Chayah, annonce de sa mort et du destin de ses fils
  • Postface : Transformation mythologique des personnages en figures bibliques

Thématiques principales

L’œuvre explore les origines de l’humanité à travers le prisme de la rencontre entre deux peuples ancestraux : celui de Chayah (les « femmes à la peau d’iris », adaptation des populations européennes archaïques) et celui des « hommes à la peau d’ébène » (populations africaines). Cette rencontre devient le symbole de tous les métissages humains et de leurs conséquences biologiques, culturelles et spirituelles.

Le récit aborde des thèmes universels : la transmission des savoirs, l’évolution des structures sociales, la prophétie écologique, et surtout la question de la survie culturelle face à l’assimilation. Chayah incarne la mémoire vivante d’un peuple en voie de disparition, dont les traces génétiques et culturelles persistent chez leurs descendants métissés.

Style narratif

L’auteur adopte un style d’oralité ritualisée, imitant la tradition des contes transmis par les anciens. Le récit s’articule autour d’un dialogue entre Chayah et ses descendants, ponctué de formules respectueuses (« Ô Très Sage Chayah, Notre Mère chérie ») qui créent une atmosphère cérémonielle.

Le narrateur mélange habilement différents registres : le merveilleux mythologique, l’observation anthropologique précise, et parfois l’humour (comme lorsque Chayah s’interrompt en reconnaissant qu’elle « débloque encore »). Cette alternance entre gravité prophétique et moments plus légers humanise le récit et maintient l’attention.

L’écriture oscille entre archaïsme volontaire (« roues de soleil » pour les années) et anachronismes assumés (références à la physique quantique), créant un effet de temporalité élastique caractéristique du mythe.

Symbolisme

Le symbolisme opère à plusieurs niveaux sophistiqués :

  • Les noms constituent un système symbolique dense : Chayah évoque la vie (Haya en hébreu), Adamah la terre, Yahweh et Élohim représentent différentes conceptions du divin, tandis que Naḥash (le serpent) incarne la tentation et la ruse.
  • Les couleurs portent une charge symbolique forte : la « peau d’iris » (claire, changeante comme l’arc-en-ciel) s’oppose à la « peau d’ébène » (sombre, stable), métaphore des différences culturelles et de leur synthèse dans le métissage.
  • La structure matriarcale versus patriarcale reflète l’évolution des sociétés humaines, tandis que la prophétie écologique inscrit le récit dans une vision cyclique de l’histoire où destruction et régénération se succèdent.
  • L’hybridation devient le symbole central : force créatrice, mais aussi fragilisation, elle représente le destin même de l’humanité, condamnée à évoluer par métissage tout en perdant ses racines originelles.

Le texte fonctionne ainsi comme une méditation sur l’identité, la mémoire collective et la transmission, questionnant ce qui survit et ce qui disparait dans le grand brassage de l’histoire humaine.

© Pierre-Gilles Launay – Tous droits réservés. Cette œuvre est protégée par la licence Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0 avec quelques nuances. Vous pouvez lire cette nouvelle librement. Toute copie, diffusion, adaptation ou exploitation commerciale est interdite sans autorisation écrite.

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